"A la Delon"


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J'aime la femme à la maison, la Range-Rover et j'aime le son

Du cor de chasse au fond des bois, TF1, pêche et traditions

J'aime la corrida et le front-ispice de la nation,

Les musulmans quand ils sont blonds, les Roms quand ils s'en vont

Je préfère les beaux ceinturons au mariage des gays centurions

les sac Vuitton, les sports de combat des ados sortis d'Abercrombie :

J'aime la France de François Fillon.

 

J'ai touché le fond,

Devenu con, con, con à la Delon,

Devenu con, con, con à la Delon,

Devenu con, con, con à la Delon,

Parce que c'est pas fatigant

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Le 28 janvier 2012 à 09:59

« Hollande et Juppé ont oublié d'être cons »

Gérard Longuet, RMC, vendredi 27 janvier 2012

L’équanimité du ministre de la Défense a ses limites. Entre les deux « pas cons » qui s’affrontaient sur France 2 jeudi soir, il avait comme collègue de gouvernement de l’un d’eux sa petite idée de celui qui était plus que « pas con… ». Ou moins que con pour ceux qui comptent à l’envers. Mais le jugement importe moins ici, que l’introduction à une heure de grande écoute radiophonique du concept de « con » dans l’analyse politique. Le mot restait confiné aux considérations privées entre personnes d’opinions opposées. Le consacrer publiquement dans son adjectivation savante et non sa substantivation vulgaire, ouvre des perspectives nouvelles dans l’étude des caractères politiques. Car si Hollande et Juppé ont « oublié » d’être con, c’est bien que d’autres ont dû penser à l’être. D’où sans doute l’expression : jouer au con, que l’on pourrait appliquer à tel président de la République, pour prendre un exemple au hasard, laissant croire qu’il pourrait échouer à se perpétuer. Il reste que si certains ont « oublié » d’être cons c’est qu’il existe bien, dans le tréfonds de leur vécu, une connerie laissée de côté. Chercher le con en soi, serait dès lors une de ces introspections que la psychanalyse recommande pour éviter que le refoulé vienne se venger. Tel Juppé apostrophant Hollande : « on verra ce que vous ferez »,  comme s’il avait déjà intériorisé la défaite. L’injonction « casse-toi pov’ con » serait alors à réinterpréter dans toute sa complexité polysémique.

Le 9 janvier 2015 à 10:24
Le 27 octobre 2015 à 08:05

Un couple trouve miraculeusement un sujet de conversation après 9 ans de vie commune

L’exploit vaut bien qu’on s’y arrête un peu. Hier soir, aux alentours de 21H15, Céline et Jérôme, en couple sous le même toit depuis 2004, ont réussi de manière inattendue à faire survivre leur unionquelques instants de plus. En effet, alors que rien ne les y préparait, les deux conjoints sont parvenus à avoir un bref échange de paroles sur un sujet plutôt commun, repoussant ainsi l’échéance fatidique où plus rien d’autre que la routine ne les unira. Une faible lueur d’espoir qu’ils racontent sans concession. Reportage. « On pensait pas que ça puisse encore arriver » Ce sont donc un homme et une femme quelque peu surpris par ce qui leur arrive qui répondent à nos questions. Jamais Céline, 37 ans et Jérôme, 34 ans, n’auraient imaginé que ce soit possible. Interrogés sur cet « accident » comme ils l’appellent, ils racontent : « On était là sur le canapé. On regardait la télé sans se parler. Comme d’hab’ quoi. Et comme d’hab’ on s’ennuyait. Puis là, comme ça, sans réfléchir, j’ai dit à Céline « Et toi t’en penses quoi du mariage pour tous ? ». Là, elle m’a répondu et on en a discuté au moins 10 longues minutes ! » témoigne Jérôme. Un type de conversation que le couple n’a pas eu depuis plusieurs mois déjà, mettant ainsi entre parenthèses le morne quotidien dans lequel il s’est progressivement enfermé. Mais ce matin, c’est Céline qui semble particulièrement troublée par cet épisode : « On pensait pas que ça puisse encore arriver. A titre personnel, je croyais être arrivée au bout de notre relation. Mais peut-être que c’est pas totalement fini en fait. Je m’interroge… » Didier Salles est psychothérapeute spécialiste du couple. Pour lui, ce sursaut d’intérêt commun n’est pas si positif qu’il peut le laisser paraître : « C’est un genre de phénomène assez récurrent chez les couples en période d’effondrement. Alors qu’on pense avoir touché le fond et n’avoir plus rien à se dire, un sujet, un thème quelconque ressurgit spontanément et donne ainsi l’illusion que le couple peut encore avoir une chance de survivre. » et le thérapeute de continuer : « C’est généralement le genre d’évènement qui précède la fin définitive du rapport entre les deux partenaires. » Un petit-déjeuner sous haute pression Cette conversation plutôt inattendue a certes relancé momentanément les deux tourtereaux mais elle apporte aussi son lot de pression comme l’analyse Didier Salles : « Ils vont probablement passer un petit-déjeuner avec une certaine pression, dans l’attente de voir si l’un des deux amorce une nouvelle conversation comme hier soir ou si c’était simplement une fausse alerte. Mais bon…restons positifs. Peut-être qu’ils auront la présence d’esprit de lancer un débat, même bref, sur leurs préférences respectives en matière de beurre salé ou doux. » Le Gorafi Illustration: Istock /  pajson  

Le 9 janvier 2013 à 07:25

Félix

Félix est une pédale de 35 ans. Comme toutes les grosses tantouzes de son âge, il écoute du Lady Gaga à longueur de journée et est fan de Mylène Farmer. Comme tous les gays, il possède un tout petit chien qu'il couvre d'attentions et de caresses et comme tous les gays, une fois le soir venu, il se travestit comme de bien entendu et danse dans des boîtes de nuit interlopes dans lesquelles il fait l'amour avec plusieurs gros moustachus tous habillés de cuir dans une backroom sombre et sordide. Comme toutes les grosses pedzouilles de cet âge, il aime se faire fouetter, insulter et parfois même, il se fait cracher dessus. Comme toutes les tantes, Félix est très efféminé et aime porter des vêtements moulants fluorescents. Il est évident que Félix est coiffeur et qu'il n'aurait pu exercer un autre métier que celui-là. Mais quand bien même Félix correspondrait à l'idée que vous vous faites de l'homosexualité, n'en demeurerait-il pas moins aussi humain que vous pour très justement avoir les mêmes droits que vous ? Cela changerait-il tant la face du monde qu'il puisse se marier avec Bastien - gros pédé baraqué et chauffeur de poids-lourds - qu'il fréquente depuis maintenant plusieurs années ? N'avez-vous pas d'autres combats à mener bien plus importants que celui-là et qui mériteraient toute votre énergie ? Je vous souhaite de vivre le même amour que Félix et Bastien, les gros pédés qui reçoivent en ce jour, toute mon affection. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits, ce qui, ne vous en déplaise, inclut aussi Félix.

Le 12 janvier 2015 à 08:10
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