Le Gorafi
Publié le 05/11/2013

Les films pornographiques critiqués pour leur manque de réalisme dans les scénarios


Les cinéphiles sont en colère. Selon eux, les films pornographiques ne seraient pas assez réalistes dans leur scénario. Erreurs, contre-sens, ou parfois réalisme scénaristique, autant de griefs qui leur sont reprochés.

Greg a 27 ans. Comme toutes les personnes de son âge, il consomme régulièrement des films pornographiques. Et comme d’autres récemment, il s’est ému du manque de réalisme cinglant dans certaines scènes. « La première fois que j’ai noté cela, c’est dans une scène où on aperçoit une très grande télé à l’arrière plan… L’héroïne est censée être une étudiante. Ce n’est juste pas possible qu’avec ses économies elle ait pu acheter ce genre de téléviseur ». Des détails qui empêchent selon lui de se concentrer sur l’action des protagonistes. « D’autant plus que la fille semble vivre dans un deux-pièces assez luxueux. Là aussi, peu crédible pour une jeune étudiante ».

Un sentiment qui va en grandissant sur les réseaux sociaux et Internet. Pour beaucoup, le modèle économique présenté dans les films pornographiques est tout simplement fictionnel et irréaliste. « Dans la plupart des films que j’ai vus, quand une jeune fille a une fuite d’eau, le plombier semble arriver quasi instantanément. Moi j’ai dû attendre trois semaines à Paris » raconte Camille, 24 ans qui anime un site qui recense les erreurs les plus courantes dans les films pornos.

Et la jeune fille de citer une autre scène très critiquée où une avocate séduit en même temps deux hommes en cellule de garde. « Totalement irréaliste, légalement il y a obligatoirement la présence d’un officier de police judiciaire. De plus la scène s’éternise et personne ne vient voir ce qui se passe dans cette cellule, malgré le bruit des ébats » commente-t-elle sur son blog. « Un minimum de réalisme, c’est tout ce qu’on demande. On a un peu l’impression qu’on nous prend pour des idiots, qu’on nous fait avaler n’importe quoi. Nous ne sommes pas naïfs » conclut-t-elle.

Des accusations prises très au sérieux par plusieurs sociétés de productions de films pornos qui ont annoncé leur intention de revoir leur procédé d’écriture afin d’offrir des films plus réalistes et plus ancrés dans la réalité. Marc Dorcel Video semble devancer les critiques et proposera à la VOD un film pornographique plus réaliste. L’histoire serait celle d’une jeune fille attendant la venue d’un plombier pour une fuite, en vain. « L’appartement de la jeune fille s’inonde tandis qu’elle attend pendant trois semaines l’arrivée de l’artisan, laissant libre court à ses fantasmes tout en étant en communication avec son assureur » résume la fiche du film en VOD la semaine prochaine.

Le Gorafi

 

Le Gorafi » est créé en1826 par Jean-René Buissière, journaliste dyslexique. « Le Gorafi » c’est l’assurance d’une information libre et d’une presse vraiment indépendante.  Au fil des années, Le Gorafi est devenu une référence pour des millions de Français qui le plébiscitent pour la qualité et la rigueur de son information de sources contradictoires. 

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Le 7 juillet 2015 à 08:00

Manque de motivation, la 1ere réunion des associations de procrastinateurs de France n'aura pas lieu

STRASBOURG – Constat d’échec pour les associations de procrastinateurs français qui n’ont pas réussi à se réunir hier lors de leur premier congrès. Un échec que le premier secrétaire élu par défaut met sur le compte d’un profond manque de motivation des adhérents. Reportage. Un congrès encore repoussé Les mines étaient défaites hier soir lors de l’annonce de l’annulation du premier congrès des procrastinateurs français. Un congrès pourtant programmé de longue date et qui devait enfin voir réunis tous les Français qui s’estiment victimes de ce mal mal connu et tabou de la société, la procrastination . Comment expliquer un tel échec ? Pour notre envoyée spéciale Constance Deplanque, il y a plusieurs facteurs. « Ils ont pris trop de temps à envoyer les cartons d’invitation. Quand ils se sont décidés, la date était passée depuis quinze jours, cela ne servait donc à rien. Il n’y avait plus qu’à annuler le congrès » explique-t-elle. Ce manque de préparation ne doit pas masquer d’autres erreurs patentes de l’organisation. Toujours selon notre reporter, les inscrits n’ont pas non plus renvoyé les questionnaires de diagnostic et d’inscription à l’association à temps. « Certains l’ont pourtant envoyé mais parfois le questionnaire était non rempli ou non affranchi ». En outre, il apparaît que le bureau national des procrastinateurs n’avait pas réussi à trouver un accord sur le thème central du congrès. Il semblerait aussi qu’aucun des membres du bureau et des suppléants n’ait réussi à se rendre disponible, «Un facteur qui pose un gros problème d’organisation et qui met aussi en jeu l’existence même de l’association » pour reprendre les mots de notre envoyée spéciale. Malgré cet échec, le secrétaire général préfère se donner du temps. « Nous allons nous donner du temps. Bien sûr, on regrette le manque de motivation de nos inscrits, on comptait sur eux pour enfin se faire reconnaître, sortir de l’anonymat. Pour ma part, j’estime que dans ce cas, c’est une forme de démission collective, mais nous ne baissons pas les bras, nous allons nous remettre au travail, quand? Je ne sais pas, je vais y réfléchir. Peut-être demain ou après-demain. ». Une nouvelle date pourrait ainsi être proposée dans les prochains jours si le bureau national trouve le temps de se réunir. Le Gorafi

Le 2 avril 2010

Cadeau : cliquez et gagnez 70 Euros

ventscontraires.net s'est procuré les romans à paraître ces jours-ci. Soyez à la page tout en économisant temps et argent, le Service Rond-Point les a lus pour vous  Seule ma nuque me remarque, de Astrid Biel (Ed. Pragma 21 Euros) Qu'advient-il quand le passé précipite le présent ? Quand la réalité dissout l'imaginaire ? Quand vérité et mensonge entrent en fusion ? Clara, protagoniste de ce récit tout en intériorité, mènera-t-elle à terme ce projet fou de refaire l'amour avec son père, désormais grabataire, ou retournera-t-elle auprès de Bruno, son "Homme Cendre", le mari dépressif, l'homme qui ne sait pas ce qui se trame en elle ?La réponse du Service Rond-Point Elle renonce à son père et revient se garer gentiment auprès de Bruno.Le Flegme des orchidées, de Réginald Durand (Ed. du Loquet 26 Euros)R., paléontologue septuagénaire, héberge une jeune étudiante cambodgienne, Thinrâh, enceinte de six mois. Elle vient avec des relevés de crânes retrouvés dans des fosses communes, à la recherche de ses parents. Connaît-elle le passé  de R. proche de certains dirigeants Khmers rouges rencontrés à la Sorbonne? Est-elle venue se venger? Ou cèdera-t-elle aux bienfaits de R., tenaillé par sa culpabilité ?La réponse du Service Rond-PointElle renonce à retrouver ses parents et vient avec flegme se garer auprès de R.Le Trou blanc, de Claude Dominik (Ed. Follimard 23 Euros) Myriam,  jeune Strasbourgeoise, est humiliée en public par son mari à plusieurs reprises parce qu'elle est issue d'une famille juive. Déprimée, elle va se réfugier chez ses deux sœurs, très religieuses, qui partagent la même maison. Elles la convainquent de prendre conseil auprès du rabbin de la communauté alors que Myriam s'en est écartée depuis son adolescence. Hésitante, elle se rend néanmoins à un premier rendez-vous, "pour voir", dit-elle. Peu à peu, l'homme censé lui porter secours s'avère un manipulateur qui tente à tout prix de fiancer religieusement Myriam avec son fils autiste. Myriam perd pied, va-t-elle sombrer encore plus bas ?La réponse du Service Rond-Point Elle couche avec le rabbin pour humilier publiquement son mari.21 Euros + 26 Euros + 23 Euros = 70 Euros

Le 9 décembre 2014 à 08:52

Vie sur Terre - Dieu parle d'un malheureux concours de circonstance

C’est un des mystères les plus anciens que notre monde connaît. Dieu a accepté de faire quelques révélations au sujet de l’apparition de la vie sur la planète Terre lors de son traditionnel point presse du mercredi. Moins silencieux que de coutume, le grand Créateur évoque un acte involontaire et un enchaînement malheureux du cours des événements. Si Dieu admet avoir manqué de discernement et parle d’une bête erreur de manipulation, il précise qu’il n’envisageait pas de telles conséquences à ce qui reste selon lui « la plus grosse boulette de toute sa carrière ». « A l’époque j’étais jeune, je jouais à l’apprenti sorcier et je créais des mondes à un rythme effréné. Quasiment un pas semaine » explique-t-il en tentant de réorganiser ses souvenirs. La boulette Dieu donne des détails précis de ce moment où tout a basculé « Ça faisait deux jour que je travaillais sur un monde pas trop pourri. Mais le troisième jour, j’ai fait une grossière erreur de dosage dans mes produits sans m’en rendre compte. À partir de là, les choses m’ont échappé. » confesse-t-il en faisant mine d’être désolé. Tandis que les premières formes de vie primitive se développent sur Terre , Dieu n’a semble-t-il pas pris la mesure de son erreur puisqu’il avoue s’être contenté d’observer sans tenter d’intervenir pour endiguer le processus. « Au début, ça ressemblait à un phénomène tout à fait sans danger. C’est quand j’ai constaté que certaines formes de vie avaient pris conscience de ma propre existence que j’ai compris que j’avais fait une connerie » explique-t-il. Dieu avoue toujours hésiter à intervenir aujourd’hui pour corriger son erreur. « Vous savez, toutes mes tentatives pour améliorer les choses n’ont fait qu’empirer la situation » reprend-il avec fatalité. « J’ai même tenté plusieurs fois sous la colère de faire disparaître toute forme de vie, rien n’y fait, il en reste toujours un peu » ajoute-t-il. Le grand Créateur termine en précisant qu’il a quand même pris des dispositions afin d’isoler ce monde et éviter toute propagation de la vie en dehors de celui-ci. Une mesure de sécurité qui lui aurait été imposée par ses supérieurs lorsqu’ils ont découvert son incroyable raté.

Le 3 février 2015 à 08:24

Manger de la nourriture : Avantages et inconvénients

Il s’agit d’un de ces petits actes du quotidien auquel chacun est confronté à un moment ou à un autre. On le fait parfois sans réfléchir, pour le plaisir, ou simplement poussé par ce que les experts appellent « la faim », mais manger de la nourriture est-il vraiment bon pour la santé ? Bonne ou mauvaise idée, le Gorafi a testé pour vous. Survivre Manger de la nourriture représente un apport énergétique pour l’organisme qui permet notamment de se mouvoir dans l’espace et de pratiquer de nombreuses activités comme le football, sortir boire un verre, ou encore éviter de décéder. D’un autre côté, manger peut conduire à prendre du poids et ternir votre image de sex-symbol en société. Un élément à considérer sérieusement avant de prendre votre décision. Un hobby coûteux Manger est susceptible de procurer du plaisir, grâce aux endorphines libérées par le cerveau à la suite d’un repas savoureux, ou comme disent les nutritionnistes à la suite d’un « cassage de bide ». En revanche, manger correctement nécessite de posséder de l’argent et donc un travail, ou alors de maîtriser l’art ancestral de la chasse, deux caractéristiques de plus en plus rares dans la conjoncture actuelle. Une logistique à mettre en place Loin d’être acquis, manger requiert une organisation rigoureuse pour se procurer de la nourriture. Au-delà du simple effort physique que représente le déplacement jusqu’à l’épicerie ou au restaurant, il s’agit d’adopter une apparence socialement acceptable pour sortir de chez soi, comme par exemple se laver ou enfiler un pantalon propre. Autant de formalités qui empiètent sur des activités nettement plus ludiques telles que dormir, regarder le dernier épisode de Game of Thrones, ou encore s’endormir devant le dernier épisode de Game of Thrones. Privilégier les aliments comestibles Enfin, manger demande une certaine dose de discernement pour distinguer les aliments comestibles et non comestibles. A titre d’exemple, les légumes ou la viande sont considérés comme bons pour la santé, à l’inverse d’autres produits comme le bois ou la lessive. Plus largement, il est conseillé d’éviter les matières non-organiques, même si selon une étude de l’INSEE, 66% des Français avouent manger l’aluminium ou le cellophane qui enrobe leurs sandwichs, de manière volontaire ou non. En bref A l’issue de ce test, il apparaît évident que manger présente beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages. Le Gorafi recommande malgré tout de s’alimenter régulièrement puisque les tests de non-alimentation réalisés à la Rédaction ont entraîné le décès de plusieurs journalistes travaillant sur cette enquête. Un état peu confortable puisque le décès reste la troisième cause d’inactivité chez les Français derrière le chômage et le travail dans la fonction publique.

Le 25 février 2014 à 08:35

Étude : La mort, 1ère cause de décès chez les Français de tous âges

Ce matin, 09 h 30 au siège de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) à Saint-Maurice, dans le Val-de-Marne. La presse a fait le déplacement en masse pour suivre une conférence de presse dont l’importance est à la hauteur de l’affluence. A 09 h 35 précise, une équipe de chercheurs en biologie de l’InVS a rendu publics les résultats d’une recherche sur les causes de la mortalité chez les Français entre fin 2010 et début 2013. Et surprise. Alors que la plupart des observateurs scientifiques s’attendaient à voir les tumeurs et autres maladies cardio-vasculairesdécrocher la médaille d’or, le verdict des chercheurs a laissé bouche bée tout le monde. Selon ces derniers, la mort serait en réalité le 1er véritable facteur de décès dans la population française. « Les gens meurent parce qu’ils meurent » Anne Latieule est chercheuse en biologie à l’Institut de Veille Sanitaire. Elle a participé à cette étude autour de 540 700 cas de décès et son verdict semble sans appel : « Après un listing pour le moins exhaustif de tous les types de morts ces dernières années, on en est venu à cette conclusion aussi simple qu’évidente. Les gens meurent parce qu’ils meurent. Au-delà de la cause secondaire du décès, comme par exemple un cancer, un accident de voiture ou un suicide par pendaison, les Français meurent avant tout parce qu’ils « peuvent » mourir. » Une cause première visiblement ignorée pendant des années et qui pourtant semble concerner tous les citoyens de la France, comme le souligne Jacques Lafarge qui a piloté cette recherche : « Nous n’avons jusque là trouvé aucun cobaye de nationalité française qui ne pouvait pas mourir. La mort semble donc inhérente à l’existence de chacun des Français et peut-être même à l’existence d’êtres humains de nationalité étrangère. Mais sur ce dernier point, il ne s’agit encore que d’une hypothèse. » Une idée loin des croyances des Français Le fait d’être mortel comme raison primordiale de l’ensemble des décès dans l’Hexagone et dans les DOM-TOM ? Une vision de notre condition bien loin de ce que la majorité des Français s’imaginait jusque là, comme le souligne très justement Jacques Lafarge : « Les gens, en tout cas les Français de manière certaine, semblent oublier que la mort fait partie de notre nature apparemment. Et quand quelqu’un qui leur est proche meurt, ils préfèrent se focaliser sur la cause secondaire de la mort et ils s’attristent parce qu’ils se disent que cela aurait pu être évité. Ou alors ils souffrent tout simplement parce qu’ils ont oublié que nous, Français, nous mourrons. Naturellement. » Le Gorafi

Le 8 décembre 2015 à 08:04

Un Français sur quatre ne se souvient plus de la fin de la soirée de samedi dernier

Les chiffres sont alarmants : plus de vingt millions de Français auraient été victimes d’une amnésie collective dans la nuit de samedi dernier. Les résultats proviennent d’une étude menée dans la semaine et dans laquelle plus d’un Français sur quatre a répondu de pas avoir de souvenir de la fin de la soirée. Si les scientifiques tombent tous d’accord sur les chiffres, leurs avis diffèrent sur les raisons du phénomène. « Nous aurions pu trouver un dénominateur commun si tous ces Français avaient été au même endroit, au même moment. Mais ce n’est pas le cas » explique Solenne Girdreau, chercheuse au CNRS. Selon elle, les facteurs déclencheurs de ces cas d’amnésie sont multiples selon les situations. Nicolas H. fait partie de ces Français qui ont vu une partie de leur mémoire s’envoler samedi soir. Le Bordelais qui était sorti rejoindre des amis dans un bar pour fêter un anniversaire affirme être encore sous le choc. « Tout se passait bien, j’enchaînais un série de shots au bar, et puis plus rien. Le trou noir. Je me suis réveillé chez un pote le lendemain sans comprendre comment j’étais arrivé là » raconte le jeune homme bouleversé. Des témoignages comme celui de Nicolas H., Solenne Girdreau en a étudié plusieurs milliers, sans pouvoir s’arrêter sur une explication solide. « Dans tous les cas, on retrouve ce sentiment de se faire voler un bout important de sa vie » explique la chercheuse en nous montrant le témoignage d’un groupe d’hommes retrouvés nus et inconscients sur une plage bretonne après un enterrement de vie de garçon. La jeune chercheuse termine sur un dernier témoignage encore plus étrange, celui d’un homme prétendant avoir perdu le fil de sa soirée alors qu’il tentait de suivre un film d’auteur sur Arte. « Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de dire qu’on est devant un phénomène inexplicable, voire paranormal » lance la jeune femme pour conclure.

Le 20 août 2013 à 09:12

Meetic: les célibataires qui refusent trois offres seront exclus du site

Soucieux de se redynamiser sur le marché des sites de rencontres sur Internet, « Meetic » a présenté ce jour sa nouvelle charte. Désormais, les célibataires qui refuseront jusqu’à trois offres « sans raison » et « sans motif légitime » seront exclus du site. Une nouvelle qui ne fait pas que des heureux mais que la société défend dans un but de redonner des couleurs à un marché saturé et en manque d’expansion. Des célibataires « trop fainéants »? Face à la concurrence des sites de rencontres de célibataires, « Meetic » a décidé de frapper un grand coup. Débordé par « Adoptunmec« , par des sites de rencontres pour « célibataires exigeants » ou même des sites pour adultères, le site a décidé de donner un coup de fouet à sa politique. Désormais, le célibataire qui refusera plus de trois offres « sans justification » pourra être exclu « de manière temporaire ou définitive » du site. « Nous constatons une certaine fainéantise dans la recherche » selon Julien Prozet, directeur commercial. « Cela touche surtout les hommes, dans une grande majorité. Ils ont tendance à zapper ou refuser des offres de célibataires qui sont tout à fait viables pour se concentrer sur des personnes qui de toute évidence ne correspondent en rien à ce qu’ils recherchent. » Avec cette nouvelle offre, le célibataire devra réduire son champ de recherche et se montrer moins gourmand, avec le risque d’accepter quelqu’un qui ne lui plaira pas forcément. « Pour nous c’est une très bonne chose. Nous sommes les premiers à mettre ce système en place et les autres sites suivront cette politique » continue Julien Prozet. Mais cette gestion très comptable ne va-t-elle pas à l’encontre du sentiment amoureux ? « Pas du tout, nous voulons juste que certains cessent d’idéaliser des relations avec une personne pour qui cela ne sera pas réciproque et ventiler la base d’inscrits sur le site. » Entre clients surpris et rassurés Les premières réactions ne se sont pas fait attendre. « On a un peu l’impression d’être du bétail » rétorque Benjamin*, utilisateur régulier du site depuis plusieurs années. « Bien sûr qu’on refuse des offres, on cherche quelqu’un qui nous plaît avant tout. » Selon lui, le site de rencontre fait fausse route. « Quand on vient sur ce site on cherche quelqu’un d’unique, pas quelqu’un à tout prix« . Tous les clients ne partagent pas cette avis. Justine*, 51 ans,  inscrite elle aussi depuis plusieurs années, désespère de ne pas trouver « l’homme idéal » et pense que ces nouvelles conditions vont enfin changer les choses. « Ma fiche est souvent refusée, parfois sans aucune raison. Désormais, je me sens enfin à chance égale, j’espère rencontrer quelqu’un très vite« . Dans l’immédiat, les sites de rencontres concurrents n’ont pas souhaité commenter cette nouvelle politique mais pour beaucoup une brèche est ouverte, dans laquelle d’autres risquent de s’engouffrer. (*) les prénoms ont été changés. Le  Gorafi

Le 14 avril 2015 à 07:41

Trop honte de son nouveau né, il photoshope les 317 photos de son enfant

C’est un père rongé par la culpabilité. Thomas Renaud, 35 ans, vient d’avoir son premier enfant, un garçon, il y a quelques jours à peine. Alors que tout s’est déroulé comme prévu et qu’il devrait être aux anges, Thomas est en proie à un impressionnant sentiment de honte à l’égard de son fils, Baptiste. Ce qui devait commencer comme une paternité pleine d’amour et de bienveillance a été très vite vicié par l’embarras et la gêne quand Thomas a fait preuve d’une lucidité inattendue sur la qualité physique de son fils. Le tout jeune papa s’est alors lancé dans une course contre la montre en photoshopant l’intégralité des photos prises de son enfant pour tenter de cacher au monde entier le véritable visage de celui qu’il dit « aimer plus que tout». Un cas rare « Je sais pas comment font les autres pères mais moi je peux pas me voiler la face sur mon fils. Je l’aime mais il est moche et j’en ai honte…profondément », nous murmure Thomas pour ne pas réveiller son fils qui dort paisiblement dans la chambre à côté du salon. Les traits tirés et des cernes qui s’agrandissent à vue d’œil, l’architecte de 35 ans n’a pas dormi depuis deux jours à force de retoucher 24 heures sur 24 les plus de 300 clichés sur lesquels figurent son fils au physique « disgracieux comme un furet sous stéroïdes » selon les mots de Thomas. Comment peut-on en arriver là ? Pour ce nouveau père, cela s’est joué très vite : « Passée l’euphorie de la naissance et du sacre de la vie, je me suis petit à petit rendu compte qu’il était objectivement pas si joli que ça. Sa tête est bizarre. On dirait un croisement entre un alien et un devant de Ford Escort. Et puis c’est apparu comme une évidence : mon fils est moche et je ne pouvais le montrer aux yeux du monde sous cette apparence. » Thomas, avec l’accord de la mère, refuse alors toute visite, par honte. Mais le mal est fait, comme le font la plupart des parents, le couple a d’ores et déjà effectué de nombreuses photos de leur fils. Soit autant de preuves de la disgrâce visuelle de ce dernier. Instinct paternel ou simple conscience morale, Thomas prend alors les choses en main : « J’ai décidé de retoucher une à une toutes les photos de Baptiste. J’ai acheté Photoshop pour les nuls et je me suis attelé à l’ouvrage. J’en suis à 243 clichés retouchés. Au rythme de 45 minutes par photo j’espère terminer d’ici 3 jours, si je tiens jusque-là. » Un amour évident malgré tout Quand on évoque la possibilité de tout simplement supprimer ces photos compromettantes, Thomas se met en colère et réaffirme de vive voix l’amour qu’il porte à sa progéniture : « Je ne peux pas supprimer son existence. Je veux juste la rendre plus belle. Si j’avais le choix entre lui et un autre enfant je le garderais lui, mais je me précipiterais peut-être moins sur lui avec mon Canon 5D pour le mitrailler dans tous les sens », nous assure t-il avant de retourner frénétiquement sur Photoshop. Le Gorafi Illustration: Istock / UygarGeographic

Le 11 février 2014 à 08:02

Faire le signe des guillemets avec ses doigts pourra être éliminatoire lors d'un entretien d'embauche

Tout le monde connaît ce petit geste consistant à lever les bras et à recourber deux doigts de chaque main pour mimer des guillemets lorsqu’on emploie une expression ou que l’on détourne un mot de son sens initial dans une conversation. Agaçant pour certains, amusant pour d’autres, le geste qui divise la société française n’est désormais plus le bienvenu dans toutes les situations et pourra bientôt être considéré comme éliminatoire lors d’un entretien d’embauche. Popularisé dans les années 90 par deux professeurs de français dans un collège parisien, le geste semble aujourd’hui complètement avoir échappé à ses créateurs. « Nous avions inventé ce geste afin d’appuyer notre discours pour nos élèves » explique Mme Mangé, aujourd’hui à la retraite. « Jamais nous n’aurions imaginé un tel succès » ajoute son ancien collègue M. Cazaux qui ne cache pas son désarroi de voir le geste des guillemets utilisé à tort ou à travers. Car si le geste semble avoir triomphé pendant les vingt dernières années, il n’est aujourd’hui plus en odeur de sainteté et se retrouve mis sur le banc des signes dépassés tels que le “V” de victoire . « Je ressens une irrésistible envie de frapper mon interlocuteur lorsqu’il utilise ces gestes » explique Romain Marazé, un fervent opposant . « Encore plus lorsque celui-ci possède des lunettes » précise-t-il. Romain Marazé n’est pas un cas isolé, et ils sont plus de 15 000 à se ranger derrière la bannière de l’association « Repose Cette Main Tout de Suite » (RCMTS) pour réclamer l’interdiction du geste dans certaines conditions. Selon lui, une mesure de restriction permettrait d’éviter le ridicule de ceux qui ne savent pas exactement quand employer le geste et de mettre fin à la provocation de ceux qui osent encore le sortir au bon moment. « Hier encore je suis tombé sur un célèbre présentateur qui s’est obstiné à utiliser le geste avec un nom propre, c’est intolérable » raconte-t-il. L’association lancée il y a deux ans propose de venir en aide à ceux qui sont touchés par une forte dépendance au signe des guillemets. Plusieurs stages organisés partout en France permettraient à des dizaines de Français de sortir de ce terrible fléau. « Nous confrontons le patient à sa propre image pour qu’il se rende compte de son ridicule » explique Romain Marazé qui confesse lui même s’en être sorti grâce aux stages de l’association. Une réelle volonté de s’en sortir motivée selon lui par une expérience plutôt négative : « un énième échec lors d’un premier rendez-vous amoureux à cause d’un mauvais emploi du geste en question » précise-t-il. Le Gorafi

Le 8 septembre 2015 à 08:09

Une scientifique danoise pense avoir compris l'utilité du côté bleu des gommes bicolores

C’est un mystère de plusieurs décennies qui prend fin. Le Centre de Recherche Physique et Technique (C.R.P.T) de Copenhague  vient d’annoncer ce matin avoir défini à 99% la fonction de la fameuse extrémité bleutée des gommes. Cette partie précise de l’accessoire de dessin et d’écriture servirait finalement à effacer certaines traces bien précises. Progrès. Un autre genre de gomme La fabuleuse découverte a surtout été le fruit du travail de Maria Moltke, directrice de recherche au C.R.P.T. Cette dernière faisait part de sa joie hier lors d’une conférence de presse organisée pour l’occasion : « Avec cette avancée scientifique, nous dissipons un voile d’obscurité de plus de 250 ans. Je suis très fière d’avoir travaillé près de 5 ans sur le sujet et d’être arrivée à comprendre que la partie bleue des gommes bicolores est en réalité une gomme également. » Car selon les résultats obtenus par le Pr.Moltke, cette « gomme bleue » ne serait ni plus ni moins qu’un dérivé de gomme classique spécialement adaptée aux traits de crayons tenaces ou appuyés. Une fonction peu évidente et à côté de laquelle sont passés bien des scientifiques ou plus généralement des gens : « Depuis la nuit des temps, on a imaginé que la partie bleue pouvait se manger, ensuite que c’était un genre de capuchon comme sur les clés USB. Finalement, c’était bien plus simple que ça. » souligne la chercheuse danoise. L’annonce de cette découverte vient évidemment réjouir tous ceux qui ignoraient l’utilité de la « gomme bleue ». A commencer par les producteurs de gommes bicolores eux-mêmes, comme Pascal Dulot, qui gère une entreprise de fabrication de gommes à effacer dans le Tarn : « C’est fabuleux. On rajoutait ça sur les gommes roses classiques parce qu’on trouvait ça plus joli mais on n’avait strictement aucune idée de son utilité. Et il se trouve qu’en fait c’est une autre gomme. Les choses sont bien faites quand même. » S’attaquer à l’énigme des crayons porte-mines Après ce succès plutôt inespéré, Maria Moltke et son équipe de 40 chercheurs souhaitent porter leur attention sur l’un des autres grands mystères techniques de ce siècle et du précédent : l’incapacité de la dernière mine des crayons dits « porte-mines » à descendre lorsque l’on presse frénétiquement le ressort du crayon. « Il y a bien un bruit de mine quand on secoue le crayon près de son oreille mais quand on presse, rien ne sort. L’explication la plus simple voudrait que le corps physique de la mine disparaisse en fait dans une autre dimension alors que sa trace sonore reste dans la nôtre. C’est une hypothèse sur laquelle nous allons plancher dès maintenant. » a déclaré la scientifique danoise.

Le 16 juin 2015 à 08:40

Le déchiffrement du langage des dauphins confirme qu'ils n'arrêtent pas de nous insulter

Une équipe de scientifiques a réussi apparemment à traduire ce qui semble être un langage propre au dauphin. Sans surprise, cela confirme que, depuis le début, le dauphin se moque de nous, nous ridiculise, et nous insulte de manière outrancière. Vulgaires et grossiers On savait les dauphins parfois enclins à certaines pratiques douteuses, on sait désormais qu’ils sont surtout vulgaires, grossiers et mal éduqués. « Quand j’ai commencé à traduire ce que le dauphin me disait, j’ai eu un choc » raconte Cindy Orson, qui a dirigé le laboratoire qui s’est chargé de traduire ce langage dauphin. « J’ai commencé à traduire une première partie du langage et j’ai réalisé que cet enculé de dauphin était en train d’insulter ma mère, avec des mots très très choquants » affirme-t-elle. Elle a alors réitéré l’expérience avec d’autres dauphins, certains en liberté et d’autres en captivité, chaque fois avec le même résultat. « Les paroles sont très outrancières, on a l’impression d’avoir affaire à des ados mal élevés qui se croient tout permis » ajoute un spécialiste. En outre, une analyse approfondie des bandes indique que le dauphin tient régulièrement des propos sexistes, racistes et antisémites. « Ils font ça tout le temps. Il n’y a pas un moment où ils n’en parlent pas entre eux, pour eux c’est normal. » explique la jeune femme qui précise que les dauphins n’ont strictement aucune pudeur, aucun tabou, aucune limite dans leur vulgarité. « Si vous saviez ce qu’ils disent sur les handicapés ou les autistes qu’on leur présente… On dit souvent que les dauphins veulent les aider, mais vous seriez très choqués et en colère » assure la scientifique. L’expérience a d’ailleurs dû être stoppée après qu’un des dauphins étudiés s’en est pris à l’un des chercheurs. Le mammifère marin a ainsi professé de nombreuses et violentes insultes à caractère antisémite et négationniste, mettant en doute la validité de la théorie officielle des attentats du 11-septembre. Le scientifique ulcéré s’est alors jeté dans le bassin du dauphin pour en découdre et aurait manqué de se noyer.

Le 14 octobre 2014 à 09:37

L'expression "Tout est bien qui finit bien" ne s'appliquerait qu'à la fiction

Une enquête menée auprès de la fine fleur des scénaristes et auteurs de fiction français révèle que l’expression « Tout est bien qui finit bien » ne s’appliquerait pas au monde réel, mais serait plutôt un pur produit de leur imagination. Ils sont environ 1500 à avoir accepté de répondre aux questions de l’équipe de Dominique Meyre, Docteur en sciences du langage. Les résultats sont sans appels, puisque tous les auteurs affirment à l’unanimité avoir tout inventé lorsqu’il terminaient leurs oeuvres dans un « happy end ». « Mais bien sûr que tout est faux. Vous pensez vraiment que dans la réalité, les gentils s’en sortent et que le héros mal dans sa peau repart avec la belle qu’il convoitait depuis des années.  Réfléchissez un peu et ouvrez les yeux » explique Noémie Haddouche, scénariste pour la télévision. Un fantasme collectif Sceptiques sur leurs premiers résultats, les équipes du Docteur Meyre ont donc poussé leurs vérifications jusqu’à mettre le nez dans les histoires privées de plusieurs milliers de volontaires. Et là encore les chiffres parlent plus que les mots, puisque les chances de voir survenir une fin heureuse tomberaient à 11% dans la réalité. « Il faut arrêter avec ce fantasme généralisé qui consiste à penser tout le temps que les choses vont rentrer dans l’ordre avec le temps. Maintenant c’est établi » affirme le professeur. Dominique Meyre dit espérer que les conclusions de son étude pourront faire évoluer les mentalités. « Les raisons de ne plus espérer et de céder au fatalisme ne manquent pas, mais les gens continuent bêtement d’avoir foi en l’avenir. Cela est très préoccupant » explique-t-il en précisant vouloir proposer une signalétique particulière sur les œuvres de fiction, rappelant au lecteur ou au spectateur au moment du happy-end que toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

Le 30 avril 2013 à 08:33

Pau : Une serviette de bain une fois de plus trop loin de la douche 

L’information est tombée il y a quelques minutes à peine. Un incident serait survenu au domicile de Pierre Rimbert, un quinquagénaire de Pau dans les Pyrénées-Atlantiques. Alors qu’il venait de terminer sa douche matinale vers 09H20, ce dernier aurait constaté que sa serviette habituelle se trouvait trop loin pour qu’il puisse l’attendre avec son bras. Le Ministère de l’Intérieur dit faire « son maximum » pour résoudre l’histoire. Récit Tenter de mettre fin au blocage A l’heure de la publication de cet article, Pierre Rimbert se trouverait toujours nu dans sa douche. Cela fait plus de 4 heures qu’il tente tant bien que mal d’attraper sa serviette qu’il a par erreur laissée sur un porte-serviette à l’entrée de sa salle de bain. L’homme se dit séparé du fameux rectangle en coton vert par «  plus de 3 mètres ». C’est seulement vers 11H30 qu’un voisin entend Pierre Rimbert hurler à l’aide : « Il criait de toutes ses forces. Ça m’a inquiété, j’ai alors tapé à la porte de son appartement pour savoir ce qui se passait et là il m’a expliqué la situation depuis sa douche. Il m’a dit que sa serviette était trop loin pour qu’il puisse l’atteindre sans sortir de sa douche en mouillant le sol là où il passerait. J’ai tout de suite appelé les secours. » La police serait donc sur place depuis plus d’un quart d’heure et les forces de l’ordre tentent tant bien que mal de dénouer cette situation de crise, comme nous confie Philippe Rouland, chargé de l’opération : « Nous avons forcé l’appartement de M.Rimbert et 3 de nos hommes se tiennent à l’entrée de la salle de bain, prêts à intervenir. Nous avons essayé de convaincre M.Rimbert de sortir de sa douche et d’aller chercher lui-même sa serviette. Ce qu’il semble refuser jusque là. » Face à cette impasse, le groupe d’intervention de la police nationale pourrait bien dans les minutes à venir pénétrer dans la salle de bain et mettre la main sur cette fameuse serviette. L’idée serait ensuite de l’apporter à celui qui se trouve donc bloqué dans sa douche depuis près de 5 heures. Des minutes qui sont comptées Joint par téléphone, Pierre Rimbert se dit inquiet et nous fait part de son angoisse en cas de prolongement du blocage : « Là ça va. Je fais toujours couler l’eau pour rester au chaud. Mais ça va commencer à me coûter cher cette histoire. Et si je décide d’arrêter la douche je vais sûrement commencer à attraper froid si je ne me sèche pas au plus vite. ». Mais dans son désarroi, le Palois souhaite malgré tout rassurer ses proches : « Je tenais à dire à ma famille que je vais bien pour l’instant. Qu’ils ne s’inquiètent pas trop. Je sais que la police fait son possible pour me sortir de là et je crois à une sortie sans dégât de cette situation de crise. » Le Gorafi Illustration: iStock / eurobanks  

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