La crise du travail
Publié le 09/04/2014

Grand Magasin : "Un travail n'est pas nécessairement fatiguant"


D'orfèvre et de cochon #2

      Partager la vidéo 

Autres épisodes :

Le travail ? Connais pas.
« Nous ne sommes pas très bien placés, peut-être même très mal placés pour parler du travail, n'ayant à ce jour et après trente ans d'activité jamais travaillé. C'est précisément à ce titre que nous allons nous risquer à discourir quelques quarts d'heure sur le sujet, histoire de faire part de notre inexpérience en la matière. »
Les performers Pascale Murtin et François Hiffler prétendent – en dépit et grâce à une méconnaissance quasi-totale du théâtre, de la danse et de la musique – réaliser les spectacles auxquels ils rêveraient d’assister. Et ça marche : leurs spectacles sont très réussis et les émeuvent. Depuis 1982 (avènement de Grand Magasin), leur ambition consiste à croire possible que d’autres partagent cet enthousiasme.

> écouter le podcast audio complet

Trousses de secours 2e saison : conférences-performances autour de la crise du travail

Formation ouverte à tous : soyez encore plus flexibles, plus compétitifs, plus « zéro défaut » qu’on vous le demande… mais autrement ! Les écrivains, chercheurs, artistes des conférences-performances du Théâtre du Rond-Point renversent perspectives et idées reçues, croient au partage horizontal des savoirs, déboulonnent férocement les piliers de la pensée dominante.

> le programme complet

 

Partager ce billet :

À voir aussi

Le 30 octobre 2015 à 10:14

Massimo Furlan : "Le burlesque c'est de voir un type de cinquante ans se démener à la place du numéro 10"

Enfant il rejouait les matches du championnat italien dans sa chambre, rivé à un transistor grandes ondes pas toujours fiable. Son lien avec son pays d'origine. S'en souvenant en 2002, il décide une folie : rejouer seul, dans un vrai stade et en temps réel, un match mythique de l'histoire du foot. Il commence dans sa ville au stade de la Pontaise, à Lausanne. L'artiste Massimo Furlan endosse les couleurs de l’Italie pour une performance hors norme : il est le joueur numéro 23, il remet en action seul sur la pelouse la finale Italie-Allemagne du championnat du monde 1982, qui se termina sur la victoire de l’Italie. Seul et sans ballon, il revit la totalité de ce match, dans toute sa dramaturgie. Avec le récit en direct de Jean-Jacques Tillmann, ancien commentateur de la télévision suisse romande, et sous les yeux d’un public qui revit le match avec lui, endossant le rôle des supporters. Puis il enchaîne au Parc des Princes en revêtant le numéro 10, celui de Platini lors de la demi-finale homérique entre la France et l'Allemagne, sous le regard de Michel Hidalgo. Jusqu'à aujourd'hui, il s'entraîne plusieurs mois comme un sportif pour traverser ainsi de grandes parties restées dans la mémoire collective, avec la complicité de commentateurs sportifs et d'entraîneurs de l'époque, comme à Marseille, Vienne, Hambourg, Varsovie, Porto, Séoul... > l'actualité de Massimo Furlan

Le 9 octobre 2015 à 09:02

Massimo Furlan : "Enfant je refaisais tout le championnat italien dans ma chambre"

Enfant il rejouait les matches du championnat italien dans sa chambre, rivé à un transistor grandes ondes pas toujours fiable. Son lien avec son pays d'origine. S'en souvenant en 2002, il décide une folie : rejouer seul, dans un vrai stade et en temps réel, un match mythique de l'histoire du foot. Il commence dans sa ville au stade de la Pontaise, à Lausanne. L'artiste Massimo Furlan endosse les couleurs de l’Italie pour une performance hors norme : il est le joueur numéro 23, il remet en action seul sur la pelouse la finale Italie-Allemagne du championnat du monde 1982, qui se termina sur la victoire de l’Italie. Seul et sans ballon, il revit la totalité de ce match, dans toute sa dramaturgie. Avec le récit en direct de Jean-Jacques Tillmann, ancien commentateur de la télévision suisse romande, et sous les yeux d’un public qui revit le match avec lui, endossant le rôle des supporters. Puis il enchaîne au Parc des Princes en revêtant le numéro 10, celui de Platini lors de la demi-finale homérique entre la France et l'Allemagne, sous le regard de Michel Hidalgo. Jusqu'à aujourd'hui, il s'entraîne plusieurs mois comme un sportif pour traverser ainsi de grandes parties restées dans la mémoire collective, avec la complicité de commentateurs sportifs et d'entraîneurs de l'époque, comme à Marseille, Vienne, Hambourg, Varsovie, Porto, Séoul... > l'actualité de Massimo Furlan

Le 16 juin 2014 à 11:03

Lettre ouverte au Président de la République

Cher Monsieur le Président de la République, Mon mari et moi, on vous a serré la patte il y a deux ans, et entre temps nous nous sommes mariés, grâce à vous, et on en est très heureux aujourd’hui. Tout va très bien. Sauf qu’il est intermittent du spectacle (mon mari), et qu’il commence à s'inquiéter. Il joue dans ma pièce au théâtre du Rond-Point qui remporte un franc succès. Quand viendrez-vous la voir (on a des détaxes) ? Il a un peu peur pour son statut qu'il risque de perdre avec la nouvelle réforme, car si ça continue comme ça, il va devoir faire un bilan de compétence et changer de métier pour faire je ne sais pas quoi alors que sa profession c'est acteur. Or, les pièces qu’il joue grâce à son statut d’intermittent font du bien à tout le monde (en plus des recettes qui sont souvent importantes). Ces pièces, elles parlent toujours de tolérance, d’acceptation de l’autre, elles défendent les belles valeurs de l’éducation, du progrès social, de la liberté et de l’épanouissement. Et souvent, c’est même très agréable. Mon mari adore son métier, il fait même des tas d’interventions dans les collèges, dans des lycées, avec des amateurs, des volontaires, quand moi je fais des ateliers d’écriture. Il fait avec notre compagnie de l’action culturelle, en banlieue, en province, ou à Paris dans des écoles primaires, et c’est très chouette, très vivant, et très instructif. Il y a même des gamins qui nous disent que c’est tout pour eux. Et en plus, pour l'instant, il n'a jamais trop fait des trucs du genre série télé, film avec des stars, publicités, ou salons commerciaux pour les voitures. Alors il ne comprend par très bien pourquoi il a l'impression qu'on cherche à le punir. Et puis aussi, autour de lui sur le plateau, il y a d’autres comédiens, et des techniciens, des intermittents en tous genres qui encourent le même risque. Et tout le monde commence à avoir vraiment très peur. Car ils pensaient jusque là que la gauche (votre parti) était assez d’accord avec toutes les valeurs qu’ils représentent et pour ne pas précariser ceux qui sont déjà précaires. On a aussi, après 2003, donné plein de chiffres qui nous laissent à penser que la culture et les arts vivants (comme ce qu'on fait), sont aussi un vecteur économique très fort et très important. Alors on s’est dit comme ça qu’en vous écrivant, vous alliez comprendre que puisque vous êtes un homme de gauche, élu par la gauche, vous alliez très vite vous démarquer du Medef des grands patrons qui ont l’air un peu perdu en ce moment. Vous savez bien que tous les gens avec nous, les profs, les instits, les éducateurs, les intellectuels, les intermittents, sont ceux qui représentent le mieux la gauche (votre parti). Alors forcément, on s’est dit comme ça que vous n’alliez pas trop tarder à prendre une position très claire pour qu’on ne se retrouve pas dans une situation précaire, et encore moins qu’on se sente trahi par notre propre famille (la gauche, votre parti) comme on pourrait dire. Bon, on vous laisse parce que vous avez beaucoup de choses à faire et des tas de bonnes décisions à prendre. Souvenez-vous surtout que la gauche a été construite sur l'idée de la culture et de la culture pour tous (parce que c'est une arme redoutable contre l'intolérance, l'obscurantisme, les ténèbres, en plus d’être agréable souvent…), après l’avoir été sur les 40 heures et les congés payés avec Léon Blum. Et si jamais vous avez besoin d’un référent culturel, je suis votre homme ! Ne laissez pas tomber ! On vous invite à dîner à la maison quand vous voulez pour parler de tout ça. Embrassez pour nous Christiane Taubira, et prenez soin de vous, on vous aime beaucoup. Pierre Notte, auteur de théâtre.

Le 18 mars 2015 à 17:22

Pierre Fourny : "Je me suis mis à couper les mots écrits en deux"

Performer typographe, Pierre Fourny vient le 26 mars au Rond-Point jongler avec les mots qu’il collectionne dans sa ménagerie. Fourny écrit et compose, à partir de la forme des mots, de nouveaux mots par saut périlleux, contorsions, funambulisme. Et vous verrez que le mot arbre cache bien toute une forêt. Une réflexion sur le rapport de notre cerveau à la lecture et à l’écriture. Ventscontraires – On dit souvent que chaque époque a ses usages propres de la langue. Comment caractérisez-vous notre rapport à la langue aujourd’hui ?Pierre Fourny – Je dirais que nous n'avons pas notre langue dans notre poche, ce qui veut dire aussi que nous ne savons plus très bien où nous l'avons mise, notre langue. C'est sans doute le signe de la grande légèreté avec laquelle nous l'utilisons. Une légèreté affranchie de beaucoup de tabous, bénéfique et enrichissante par bien des côtés, mais une légèreté qui n'est pas sans risque pour ces outils fondamentaux que sont les langues (au pluriel cette fois) pour la construction, par le partage de la parole, des êtres humains que nous sommes. Les langues ne s'usent pas si l'on s'en sert. Au contraire il faut s'en servir, dans leur intégralité, pour qu'elles ne tombent pas dans l'oubli. La langue dont on se sert, il faut donc s'assurer de bien se l'être mise dans sa poche, de la maîtriser et de bien la tenir.– Selon-vous qu'est-ce qui menace la langue et qu'est-ce qui la « sauve » ?– Le risque, c'est de trop la tirer, la langue : si elle s'allonge dans tous les sens, elle peut devenir informe. Et on aura beau alors se tirer les oreilles, on ne l'entendra plus. Pourtant, en soi, une nouvelle langue, ce serait plutôt séduisant… mais, dans ce cas, il faut faire le deuil de tout ce qui s'est dit et écrit dans l'ancienne langue. Il faudrait tout traduire dans la nouvelle langue. Ce qui fait durer, triompher une langue, c'est l'écriture (et donc la lecture). C'est quand la langue vient capter l'attention de l'œil et de la main qu'elle trouve son salut. C'est cette alliance avec l'œil et la main qu'il faut continuer à nourrir et faire évoluer, tout particulièrement dans le passage que nous vivons : celui du papier imprimé à l'écran portatif (de type tablette ou smartphone).– Et votre propre langue, qu'avez-vous à en dire ?– Ma langue est en bonne santé, bien musclée. J'aime les sons qu'elle produit, précis, mais aussi la mélodie, dictée par cette règle si étrange qui fait déplacer l'accent tonique en fonction de la signification des mots et groupes de mots que l'on emploie. En français, l'accent tonique est sur la dernière syllabe du groupe de mots qui fait sens. Dans beaucoup d'autres langues, l'accent tonique est le plus souvent fixe, sur la dernière syllabe, ou l'avant dernière, de chaque mot.– Quel événement et/ou quelles rencontres ont façonné votre langue et qu'est-ce qui la nourrit au quotidien ?– L'événement, c'est de l'avoir coupée en deux, ma langue, et un peu celle des autres au passage. Je me suis mis à couper les mots écrits en deux, horizontalement, parce qu'à y regarder de plus près, il s'avère qu'il y a des mots qui contiennent la moitié d'autres mots. Aujourd'hui, les outils dont je dispose me permettent même de découvrir des mots entiers à l'intérieur d'autres mots… L'écriture, la graphie des mots, devient ainsi matière à spectacles, parce que pour voir ce que nous avons pourtant sous les yeux (des mots, mais dans d'autres mots), il faut impérativement l'action : séparer, superposer, recoller les mots entre eux. Sans ces actions, on ne voit rien… rien qu'un mot. Cette découverte a définitivement attiré mon attention sur la puissance de l'apprentissage de la lecture, auquel nous sommes soumis, à l'efficacité en quelque sorte indélébile de cet apprentissage : une fois que nous savons lire, il y a tout un tas de choses que notre cerveau ne peut plus voir, que nous ne devons plus voir.– Nous vous avons proposé de venir au Rond-Point "rattraper la langue"... Comment allez-vous vous y prendre ?– Eh bien je vais vous inviter à ce grand cirque en noir et blanc qui tourbillonne au fond de votre cerveau, le cirque de mots. Ce sont les mots écrits qui tiendront le premier rôle : acrobates, contorsionnistes, magiciens… Ils vont vous demander de les regarder d'un autre œil, ou plutôt ils vont se présenter à vous de telle façon que vous ne les regarderez jamais plus du même œil. Vos yeux liront les mots qu'ils verront, bien sûr, c'est le but de l'écriture… Mais ils se mettront aussi à en voir d'autres, des mots, totalement invisibles jusque-là. Je viendrais ainsi, au Rond Point, révéler le dess(e)in caché des mots écrits !

Le 31 juillet 2014 à 08:34

François Jarrige : "Et si on imaginait une société où le travail serait libérateur ?"

Rage contre la machine ? #3

François Jarrige est historien, enseignant-chercheur à l'université de Bourgogne. Il s’intéresse à l’histoire des mondes du travail, des techniques et aux controverses qui ont accompagné l’industrialisation. Il a notamment publié Au temps des « tueuses de bras » (2009) et Face au monstre mécanique (2009). Son dernier ouvrage Technocritiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences est sorti en février aux éditions La Découverte. Troisième et dernière partie de l'entretien qu'il a accordé à ventscontraires.net > Première partie   Rencontre-t-on des oppositions majeures à ce mouvement ? Quelles formes prennent-elles ? Assez peu, il me semble. La colonisation de nos vies par l'informatique est si rapide, l’atomisation des individus si poussée et la croyance dans les vertus intrinsèques du progrès technique si puissante que la contestation de ces nouvelles trajectoires semble très limitée. Les protestations existent, mais elles sont marginales et marginalisées et très peu relayées par les médias et les institutions dominantes. On peut par exemple citer le cas de ces éleveurs résistant à l’électronisation de leur troupeau, et à la généralisation du puçage des bêtes couplés à des logiciels de traçage. Contre cette évolution un collectif intitulé « Faut pas pucer » a vu le jour ; des groupes d’opposants sont apparus dans les régions de montagne où subsiste un petit élevage, comme dans le Tarn, les Alpes-de-Haute-Provence ou l’Ariège.   Doit-on se résoudre à entrer dans une société post-travail ? Faut-il s'en inquiéter ou s'en réjouir ? Cette question ne cesse de revenir et a beaucoup occupé les sociologues, les philosophes et les économistes depuis 30 ans. Le débat sur la fin du travail et la forme d’une société « post-travail » semble renaître à chaque phase de chômage de masse, on le trouvait déjà dans les années 1930. Dans les années 1990 on a beaucoup discuté de la « fin du travail » ou du moins de la place du travail dans la société de loisir qui s’annonçait. Il est indéniable que le volume de travail a fortement diminué dans les pays industrialisés, le temps travaillé en Europe constitue moins de 20 % du temps éveillé aujourd’hui contre 40 à 50 % dans l’industrie du XIXe siècle. Face à ce constat, deux positions se font face : certains s’en réjouissent et voient dans la disparition du travail une chance à saisir. La réduction drastique du temps du travail au profit des loisirs, voire la création d’un « revenu universel » découplé de tout travail, devrait permettre à chacun de s’émanciper en profitant du temps libéré. Les médias et la culture de masse, les séries TV et les jeux vidéo, semblent d’ailleurs tout prêts pour occuper ces temps de loisirs rendus disponibles. D’autres s’en inquiètent au contraire car le travail reste une valeur centrale, l’horizon essentiel par lequel les individus s’insèrent dans la société et obtiennent des biens aussi bien matériels que symboliques.   Quels sont les scénarios de transition possibles ou souhaitables ? Ce qu’on appelle une société post-travail a en réalité peu de sens car elle peut revêtir des visages très différents. S’il s’agit de supprimer le travail salarié le plus aliénant au profit d’un monde d’égaux, on ne peut que s’en réjouir ; s’il s’agit en revanche de créer un peuple d’humains soumis et désœuvrés, dépendants des robots et de leurs prothèses numériques, alors l’avenir s’annonce assez sombre. L’alternative n’est pas à mon avis entre un monde dominé par le travail et un monde libéré du travail, il est plutôt entre un monde fondé sur un travail absurde et aliénant et un monde du travail émancipé et émancipateur. Tous les travailleurs savent combien le travail peut être épanouissant et joyeux, et combien certaines activités manuelles sont tout aussi dignes – voire bien davantage – que les « tâches cognitives » des cadres supérieurs. Au lieu d’une « société des loisirs » floue et illusoire, j’aimerai une société du travail libéré, créateur et écologiquement sain. Ne pourrait-on pas imaginer de réorienter les trajectoires techniques pour les redensifier en travail, au lieu de la quête incessante de productivité visant à éliminer l’humain ne serait-il pas possible d’imaginer une société où le travail serait libérateur, source de joie et de plaisir, sans effet prédateur à l’égard du monde et des autres ?

Le 4 novembre 2014 à 09:55

L'OuLiPo chasse la langue au lamparo ou à tâtons

Trousses de secours

Marcel Bénabou, Paul Fournel, Hervé Le Tellier, Olivier Salon, le quarteron d'attaque de l'OuLiPo, revient au Rond-Point avec une conférence-performance gargantuesque : Dis-moi quelle langue tu manges – langue crue, langue cuite et recuite, tranches de littérature mangées vivantes, vieux boucanés, langue fumée, langue plagiée chère aux vautours et autres charognards… Ventscontraires – On dit souvent que chaque époque a ses usages propres de la langue. Comment caractérisez-vous notre rapport à la langue aujourd’hui ?Paul Fournel – Les choses vont bien mieux qu'avec le Président de la République précédent (pas difficile), mais nous ne sommes pas encore revenus au niveau des Présidents antérieurs qui, chacun à sa façon, avaient un bel usage de la langue : lyrisme de de Gaulle, rigueur de Pompidou, charme bourgeois de Giscard, gouaille impeccable de Chirac, maîtrise chirurgicale de Mitterrand.Après le passage linguistiquement catastrophique de Sarkozy, Hollande impose une méritoire correction qui pourra peut-être devenir le tremplin d'un nouveau départ vers une authentique "qualité France". – Selon vous, qu’est-ce qui menace la langue et qu’est-ce qui la « sauve » ?– L'usage et l'usage. – Et votre propre langue, qu’avez-vous à en dire ?– En gros, c'est du français. – Quel événement et/ou quelles rencontres ont façonné votre langue et qu’est-ce qui la nourrit au quotidien ?– La découverte de la langue de ma mère d'abord. Ensuite la découverte de la langue des autres et enfin, au quotidien, la découverte toujours renouvelée qu'on peut parler pour dire des choses passionnantes ou parler pour ne rien dire. Voilà qui façonne et voilà qui nourrit. – Nous vous avons proposé de venir au Rond-Point « rattraper la langue »… Comment allez-vous vous y prendre ?– Pour être franc, à l'heure qu'il est cela m'arrangerait grandement de le savoir. Une idée ? > plus sur la conférence-performance de l'OuLiPo

Tous nos invités
Tous les dossiers

derniers podcasts

je m'abonne :   
La masterclass d'Elise Noiraud
Live • 16/04/2021
La masterclass de Patrick Timsit
Live • 16/04/2021
La masterclass de Lolita Chammah
Live • 16/04/2021
La masterclass de Tania de Montaigne
Live • 08/03/2021
La masterclass de Sara Giraudeau
Live • 08/03/2021
Tous les podcasts

ventscontraires sur Youtube

Découvrez la chaîne
La revue en ligne du Rond-Point
Auteurs maison   Vedettes etc.   Confs & Perfs   Archives   Tous les chroniqueurs
Les vidéos   Les sons   Les images   Les textes  Nous contacter   Presse
ventscontraires.net, revue en ligne, vous est proposée par le Théâtre du Rond-Point.
Site administré par
© 2014 - CC.Communication