Jean-Michel Helvig
Publié le 23/09/2014

Le portefeuille porte-poisse


Lorsque Najat Vallaud-Belkacem a été nommée ministre de l’Education nationale à la rentrée de 2014, les grenouilles de bénitier se sont remises à coasser. Pas de quoi émouvoir la souriante impétrante qui en avait vu d’autres dans sa courte mais intense carrière ministérielle. Si l’on doit s’inquiéter pour elle, ce serait plutôt que ce ministère de toutes les écoles est de tout temps le ministère de tous les dangers. Celui dont on sait dans quel état on y entre, mais jamais trop comme l’on en sort.

Bref, osons ce conseil aux ministrables à qui l’on propose le portefeuille d’y regarder à deux fois. « Ça va à l’école ? – euh, pas vraiment, M. le Président… Il ne resterait pas une petite place à la Francophonie ou aux Anciens combattants ? »

Une fois installé 110 rue de Grenelle (siège parisien du ministère), le risque est de se retrouver en guenilles si l’on se lance dans de trop grandes réformes ou de passer pour un ramasse-miettes si l’on fait profile bas. A un ministre qui a fait sortir dans la rue profs, élèves et étudiants, succède un ministre chargé de les faire rentrer. Une exception en 1986. Sous le gouvernement Chirac de cohabitation, c’est le ministre délégué à l’enseignement supérieur, Alain Devaquet, qui présenta un projet de réforme instituant une (timide) autonomie des universités. Les manifs étudiantes d’une rare violence lui coûtèrent son poste 263 jours après sa nomination. Elles coûtèrent aussi la vie au jeune Malek Oussekine ce qui était nettement plus grave, et le premier ministre lui-même se charge d’apaiser les esprits en retirant le projet de loi mais laissant en place le ministre de l’Education nationale de plein exercice, René Monory. On avait bien compris qu’il ne servait à rien d’autre qu’à meubler la rue de Grenelle d’ici la présidentielle de 1988.

Vincent Peillon, bien plus tard, tenta de repenser des rythmes et des méthodes d’enseignement que plus personne au monde ne nous envie, il ne dut son salut qu’à une fuite vers Strasbourg au Parlement européen, son successeur Benoit Hamon calma le jeu en échelonnant la réforme, mais au bout de 126 jours il se fit prendre dans un chahut politique dont il n’était même pas le meneur.

Xavier Darcos, sous Sarkozy, s’était risqué à la semaine des quatre jours mettant en ébullition l’Education nationale, ce qui aboutit à l’exfiltration du susdit, remplacé par Luc Chatel qui, en trois ans, réussit à faire de sorte de ne laisser aucun souvenir de son passage rue de Grenelle. Chapeau l’artiste !

Dans cette configuration du méchant qui chamboule tout et du gentil qui rattrape le coup, Claude Allègre et Jack Lang font figure de duo incomparable sous l’ère Jospin à Matignon. Citons aussi Luc Ferry (c’était du temps de Raffarin), philosophe de métier qui faillit être lynché pour d’irrémédiables péchés dont le moindre n’était pas d’avoir mis son nez dans le contenu des cours de ses collègues, et auquel succéda pour un an le transparent Fillon (celui d’avant maintenant) chargé de recoller les morceaux. Au bout d’un an il passa le pot de glue à Gilles de Robien, centriste pondéré et social, lequel se prit malgré tout de plein fouet la vague anti-CPE de 2006.

Jean-Pierre Chevènement avait succédé en 1984 à Alain Savary, victime expiatoire du « grand service public unifié et laïque de l’Education nationale » qui mobilisa comme jamais « l’Ecole libre » et que François Mitterrand enterra sans grand souci des sentiments de son ministre qui ne s’en releva jamais. On doit à son successeur – qui ne trouva pas de motif à démission durant les 608 jours de son mandat – le slogan du bac pour 80% d’une classe d’âge : la suite a montré que le problème était ailleurs pour un pays désormais à la traîne dans les classements internationaux de la performance scolaire.

Au chapitre des réformateurs dépités, ne pas oublier Lionel Jospin. En 1988, il put ouvrir comme ministre les robinets budgétaires de la « revalo » des salaires enseignants : « il arrose le sable » ricanaient alors ses contempteurs à l’Elysée et à Matignon qui observaient que les réformes qualitatives ont continué d’être bloquées par les corporatismes maison. Et en plus il se prendra dans les dents une insurrection étudiante pour avoir voulu alléger leurs heures de cours… Après son départ en 1992, il entame une traversée du désert. Et par qui est-il été remplacé ? Par Jack Lang, déjà.

En un demi-siècle de Ve République, on dénombre 30 ministres de l’Educations nationale (y compris N.V-B), soit un tous les 22 mois (et une tous les 30 ans !) Pourtant certains sont parvenus à durer et endurer. Ainsi François Bayrou (4 ans et 2 mois), à sa nomination bourré d’idées d’agrégé (lettres classiques), mais qui se mélangea les crayons dans une révision de la loi Falloux offrant au camp laïc l’occasion de prendre sa revanche sur « l’Ecole libre » en faisant descendre à son tour un million de personnes dans la rue. François Bayrou survécut en se montrant ensuite des plus coopératifs avec Monique Vuaillat, la secrétaire générale du puissant syndicat du second degré ( SNES) dont de mauvais esprits prétendent qu’elle fut de 1984 à 1999 la ministre-bis rue de Grenelle, voire la seule vraie ministre en certaines périodes.

Le recordman de la durée rue de Grenelle reste Christian Fouchet (4 ans et 4 mois) mais son bilan des plus médiocres lui est retourné en boomerang quand, ministre de l’Intérieur, il se retrouva face à l’insurrection étudiante de mai 68.

Son successeur, Edgar Faure prouva, lui, qu’on peut faire de grandes choses en peu de temps (343 jours) puisqu’il fit voter une loi d’orientation des universités approuvée par la gauche et la droite, intermède consensuel que tout le monde préféra oublier, notamment son propre camp qui torpilla ses velléités d’être candidat à la présidence de la République.

On ne serait donc jamais meilleur ministre de l’Education nationale que quand l’on fait voter des réformes juste avant de prendre les jambes à son cou ? Le grand Jules Ferry en est l’illustration, lui qui occupa trois fois le poste, pas plus de deux ans d’abord et ensuite quelques mois à deux reprises. Il a néanmoins été l’architecte d’un enseignement public dont les grands principes perdurent, mais ses contemporains ne l’ont guère ménagé tant du côté de la droite boulangiste que de la gauche communarde. Et on instruit maintenant contre lui un procès mémoriel pour avoir célébré (au XIXe siècle) les vertus de la colonisation sur les « races inférieures. » Sic transit…

Enfin il sera évoqué, pour mémoire, le destin tragique de Joseph Fontanet, centriste de bon aloi, assassiné le 2 février 1980 devant chez lui sans que l’on n’ait jamais su par qui et pourquoi. La police n’a pas retenu comme une piste sérieuse son passage au ministère de l’Education nationale entre 1972 et 1974.

 

Journaliste longtemps fournisseur exclusif à Libération avant de diversifier ses livraisons (La République des Pyrénées, Le Républicain Lorrain, Mediapart), a ouvert une succursale dans l’édition où il a proposé divers ouvrages à caractère notoirement politique, dont un « Bêtisier raisonné de la campagne 2007 » (Robert Laffont) qui est loin d’avoir épuisé le sujet. 

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Le 19 octobre 2010 à 22:58

"Oui, j'ai fait le plein de ma voiture avec difficulté."

Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, RMC, 18 octobre 2010

Malvenu cet aveu de Roselyne Bachelot, alors que ses collègues s’évertuaient à rassurer les Français victimes d’une « perception de rareté ». Mais comme tout un chacun, elle se doutait que cette grève dans les raffineries finirait par tourner vinaigre. Alors elle a obéi au principe de précaution. A moins qu’elle n’ait voulu mettre un terme au martyrologue attaché à son parcours ministériel. Pendant la Coupe du monde de football, c’est elle qui avait été désignée volontaire pour aller « débloquer » l’équipe de France en pleine insurrection sociale. Deux jours plus tard,  les « Bleus » se faisaient piteusement sortir de la compétititon par l’Afrique du Sud. Pas de chance pour Roselyne toujours ministre au mauvais moment. L’épidémie de grippe A, fin 2009, c’était déjà pour elle. Et elle a dû se faire piquer devant les caméras pour convaincre les Français des bienfaits civiques du vaccin. Pour rien. La pandémie s’est éteinte aussi vite qu’ont été asséchées les cuves, le week-end dernier. Déjà, en 2003, la canicule lui était tombée dessus. Encore heureux pas comme ministre de la Santé, mais de l’Ecologie. Faute de « Grenelle de l’environnement », elle a conseillé aux automobilistes de garer leur voiture à l’ombre. Histoire de ne pas trop tirer ensuite sur la clim’, prodigue en gaz à effets de serre. Bien sûr on s’est payé sa tête. Trop injuste. On ne l’y reprendrait donc plus, puisque la bagnole c’est chacun pour sa fiole.

Le 25 février 2011 à 15:24

« C'est depuis la chute de Ben Ali que tout le monde est tombé sur la ministre des Affaires étrangères. C'est un bouc émissaire »

Patrick Ollier, ministre des Relations avec le Parlement, Le Parisien, 25 février 2011

Pas très malin le compagnon officiel de Michèle Alliot-Marie. Certes l’intention était louable, de prendre le taureau par les cornes pour défendre la martyrisée. Mais en la masculinisant de la sorte il prenait le risque de faire ricaner sur leur couple. Injuste d’une certaine façon car si l’Académie autorise la féminisation des titres, la métaphore biblique résiste aux transferts de genre. Il n’allait quand même pas traiter madame de « chèvre », fut-elle émissaire, et quoique prétendent certains diplomates anonymes peu convaincus par les  performances de leur ministre. Tout le mal, si l’on peut dire, vient de la fête de l’Expiation dans la tradition juive, où l’on sacrifiait à Yaveh un agneau et non une brebis (le bouc faisait l’affaire) afin d’être délivré de ses pêchés. Mais même si on fait l’économie de toutes les interprétations analytiques et anthropologiques de cet acte symbolique, il reste que le bouc doit être impérativement innocent, avant d’être émissaire. Sinon, c’est la peine de mort. Rien à voir. Or, si l’on revient à nos moutons (décidément…) difficile de disculper la ministre des Affaires étrangères en titre (à l’heure où son Patrick parlait). Elle aurait un peu moins fait l’émissaire entre Paris et Tunis (et vice versa) du temps de Ben Ali, elle ne se serait pas retrouvée… le couteau sous la gorge.

Le 6 décembre 2012 à 15:01

"Je ne suis pas un non-aligné. Ce sont des gens qui n'ont pas de ligne, pas de couilles. J'ai une ligne, celle du redressement de mon pays."

Bruno Le Maire, BFM-TV, 6 décembre 2012.

Dans la vie on redresse ce qu’on peut, mais il est vrai que sans couilles ça aide moins que sans ligne. Les trois ensemble, c’est mieux. Aussi ne veut-il pas laisser croire qu’il pêche par manque de ligne, le sieur Le Maire, naguère candidat à une élection présidentielle, celle de l’UMP s’entend, où on lui avait fait comprendre qu’il pouvait toujours s’aligner pour concourir, faute de “parrains” en nombre suffisant. Qu’importe qu’une “mafia” ait pourri le match, aux dires du désormais très couillu François Fillon, Bruno Le Maire serait (re) partant pour la “gagne” à l’UMP. Des jaloux prétendent qu’en refusant de choisir entre la peste et le coléreux, l’ancien ministre de l’Agriculture jouait d’abord pour sa pomme. Sa collègue d’infortune, la râpeuse NKM, a fait l’objet de la même suspicion en étant rangée parmi les “non-alignés” ce qui n’était pas un compliment de le part de Jean-François Plic et François Ploc. Mais celle-ci en se moquant des garçons de son parti qui faisaient le concours de celui “qui ferait pipi le plus loin” avait quand même pointé le ridicule d’exhiber à tout propos sa “ligne”, pour ne pas dire autre chose. Cela ne l’empêche pas, Nathalie, de faire maintenant la paire avec Bruno, afin d’obtenir un nouveau vote à l’UMP. Une seule “ligne” pour ces deux egos : “Redressons-nous, Folleville!” Un seul remède à la maladie sénile de l’UMP: le Viagra.

Le 22 novembre 2012 à 17:48
Le 21 novembre 2012 à 09:16
Le 24 janvier 2014 à 09:08

La Fontaine, démission !

Qu'on me permette d'émettre quelques doutes sur la réalité des anecdotes racontées par Jean de la Fontaine, et qui sont inculquées de force à nos chères têtes blondes depuis des siècles avec une suspecte constance par des instituteurs dont on sait par ailleurs qu'ils sont tous de gauche. Prenons l'exemple de l'oeuvre, présentée pour immortelle, et intitulée "Le corbeau et le renard". Si le titre de l'oeuvre ne souffre aucune critique, puisqu'il s'agit de narrer de façon concise une anecdote mettant aux prises ces animaux dans une rencontre certes improbable mais dont le caractère champêtre serait susceptible de lui conférer un certain charme agreste, regrettons d'emblée le manque de recherche qui caractérise le dit titre, mais passons. Ce poème, pour agréable qu'il soit dans sa narration, ne semble pas particulièrement documenté si on se place sous l'angle de la réalité de la vie animalière. Les deux protagonistes de l'histoire sont en effet dépourvus de cordes vocales leur permettant de conduire un dialogue organisé ; par suite, il est hautement improbable qu'on puisse prétendre qu'ils aient pu conduire une conversation, et il aurait été préférable, pour peu que l'auteur se préoccupât d'une certaine crédibilité de sa narration, qu'il mît en scène un ara chroloptère et un amazone à nuque d'or, pour ne prendre qu'un exemple au hasard dans wikipedia. De plus, relevons que la forme du bec du corbeau rend hautement improbable qu'il puisse tenir un fromage entier, dont l'auteur ne précise pas au demeurant quelle est sa forme ni sa provenance, et qu'à supposer qu'il ait pu y parvenir il soit en mesure, dérogeant ainsi aux lois les plus élémentaires de la physique, de rester perché sur un arbre sans être déséquilibré et se casser la gueule. Afin d'affiner cette démonstration, mettons-nous un instant à la place du corbeau, si vous le voulez bien. Redescendez de cet arbre, c'est une image. Merci. Reprenons. Admettons, donc, que vous êtes un corbeau, et que pour une raison restant imprécise, vous soyez en possession d'un fromage d'origine indéterminée. Vous êtes perché sur un arbre et sans qu'on puisse en expliquer la raison, vous n'avez pas encore mangé le fromage, quand soudain survient un renard. D'emblée, vous n'avez rien à attendre d'un tel animal ; vous n'avez nulle envie de l'écouter ; les conversations mondaines ne sont pas dans vos habitudes ; une certaine méfiance s'installe à l'égard de cet étranger, c'est humain (si on peut dire) ; le dialogue étant déjà assez difficile comme ça, vous n'avez aucune raison de chanter. On voit par là que l'aventure décrite par le poète est hautement improbable. En second lieu, si on se place du point de vue du renard, qui est un animal résolûment carnassier, pourquoi voulez-vous qu'il se fatigue à engager le dialogue avec le corbeau pour lui piquer un fromage dont, répétons-le, la provenance et la traçabilité ne sont pas exemptes de toute suspicion, au lieu simplement de bouffer le corbeau ? Il est donc temps de purger les manuels de littérature des "oeuvres" de l'imposteur Jean de la Fontaine, et d'alerter de toute urgence M. Peillon sur ce qui est bien un des scandales de notre système éducatif.

Le 5 juillet 2010 à 10:15

« La politique économique que nous menons en France actuellement, c'est une politique de ri-lance"

Christine Lagarde, ministre de l'Economie, Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, 4 juillet 2010

Cacher un vilain mot que l’électeur ne saurait entendre, en atténuer un autre que le consommateur ne doit pas trop prendre… au mot, faire carburer les concepteurs d' « éléments de langage »,  produire en scène la ministre la plus rompue aux contractions anglo-saxonnes et nous voilà lestés de « ri-lance ».  C’est ce qu’on appelle un mot-valise où rigueur et relance sont rangées tête-bêche pour suggérer que tout est « under control ». Christine Lagarde n’est pas la plus antipathique des ministres en exercice et dans sa bouche « ri-lance » c’est du rire et de l’aisance, comme si tout ça n’était pas bien grave. La conduite des politiques économiques étant riche en métaphores routières on observera cependant que faire de la rigueur pour conjurer le crash budgétaire et de la relance pour éviter la panne de marché, c’est appuyer en même temps sur le frein et l’accélérateur. Généralement ça ne se termine pas très bien. De même d’ailleurs la « stagflation » des années 60 (stagnation et inflation vont dans la même valise !) où, cette fois, on débrayait et accélérait tout à la fois. L’avantage de « ri-lance », par les temps présents, c’est que pour sacrifier à la mode des « lipduds » on verrait bien les ténors UMP en faire la promotion sur du Mika : « rilance…relax...take it easy… ».

Le 19 novembre 2012 à 09:01

"La journaliste Audrey Pulvar annonce la fin de sa relation avec Monsieur Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif."

Audrey Pulvar, SMS/AFP, dimanche 18 novembre 2012.

Ah ! que voilà un  genre d’information qui vous délivre des chassseurs de scoops et autres intermédiaires peu fiables. Le medium c’est le messsage, et vice versa. Vous voulez du people ? On vous en donne en prise directe. Ce n’est même pas dans la chambre à coucher que pénétre autrui, c’est dans le lit même, que dis-je, plus intime encore, dans la puce du mobile à touche qui vous « cordonbilicalise » ( désolé pour le neo-log. pas facile à tweeter) avec le monde extérieur. La méthode ouvre des espaces infinis à la transparence démocratique. Ainsi, et à titre d’exemples : «  François Fillon et Jean-François Copé vous annoncent qu’ils ne passeront pas Noël ensemble » ; « Nicolas Sarkozy fait savoir que son épouse Carla va devoir choisir entre son retour sur scène et un retour à la maison » ;  « Jean-Marc Ayrault dément toute liaison ( même aérienne) avec  Cécile Duflot »,  « Valérie Trierweiler accepte l’invitation à diner d’Arnaud Montebourg samedi soir au restaurant le Coq gaulois » ; « François Hollande demande à la journaliste brune qui lui a posé une question économique à sa conférence de presse, de lui communiquer ses coordonnées »; « Marine Le Pen a décidé de porter le voile, seulement à la maison » ; « Manuel Valls déteste le violon, mais souhaite que ça ne se rèpète pas. » Et enfin : « Audrey Pulvar se remet sur le marché, ministre s’abstenir. »

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