Raphaël Chabloz
Publié le 15/12/2014

Dies irae


- Bon, maintenant, tu laisses ton jeu et tu viens à table !
- Oui, oui, attends, je finis juste un truc et j'arrive.
- Tu dis ça depuis au moins un million d'années... La soupe est à la fois froide et brûlée, maintenant.
- Ah, déjà ? J'avais l'impression que ça faisait à peine sept jours. 
- Mais qu'est-ce qu'il a de si formidable, ce jeu, à la fin ?
- Ben, c'est pas mal, tu peux créer un monde, avec des animaux, des gens et de temps en temps, s'ils ne croient plus assez en toi, tu leur envoies un cataclysme ou un prophète, c'est sympa.
- Ça a l'air nul.
- Il faut le temps de le prendre en main, c'est sûr, du coup j'ai fait pas mal de bêtises au début. Au milieu aussi.
- Et c'est quoi, le but ?
- Alors tu as sept jours...
- Plusieurs millions d'années !
- Oui, bon. Pour créer un monde. Et après, les gens croient en toi, ils font des prières et tout et ça te fait gagner des points et quand tu as assez de points, tu peux faire un miracle.
- Mais ça sert à quoi ?
- A rien, mais c'est hyper classe. Et si tu te débrouilles bien, ils te construisent des cathédrales, ou bien ils partent en guerre sainte massacrer des innocents en ton nom. C'est hyper chouette. Enfin, bon, là, j'ai l'impression que je suis en train de perdre.
- Bon, du coup, tu peux venir à table.
- Attends, j'arrive tout de suite. Je leur balance une Apocalypse et j'arrive.
- Fais donc ça, oui, Dieu ! Mais j'espère que tu as eu le temps de finir tes devoirs.
- Oui, oui, t'inquiète... Oh, attends, apparemment, entrer dans une période de ténèbres et de terreur, ça les fait revenir vers moi ! Juste un dernier tour et j'arrive !
Bien que n'ayant jamais pratiqué le water-polo, je suis blogueur, journaliste, suisse, traducteur et parfois même auteur, mais pas trop. J'aimerais vous parler de mon enfance et de ma passion pour les dés de courgette. Hélas, les icônes scintillantes figurant sur ce site me terrifient et, pour le dire franchement car c'est important la franchise, me tétanisent.

http://www.bonpourtonpoil.ch/ 

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Le 14 février 2014 à 07:52

La Saint Valentin

Chère Mademoiselle Joséphine, c'est aujourd'hui la Saint Valentin, ce n'est pas ma fête car je m'appelle Gontran mais j'aimerais tant que vous daigniez m'adresser un sourire, un vrai, d'enthousiasme et non pas le rictus de politesse que vous faites en soulevant ma chemise, seringue à la main, en dégageant mes fesses et en disant : Allez, du courage ! Du courage, j'en ai plus que vous ne croyez, je traverserais des océans pour vous mais ce serait idiot vu que vous êtes tout près de moi. Mademoiselle Joséphine, je sais que ce soir votre amoureux va vous inviter au resto ivoirien en bas de chez vous ; de ma chambre j'entends tout ; et qu'après il vous bossera. Je suppose que c'est une expression de chez vous qui veut bien dire ce que je redoute vu les gloussements que ce projet a engendrés auprès de vos collègues. La Saint Valentin, c'est dégueulasse ! C'est de la discrimination négative. Déjà qu'on est malheureux d'être tout seul, puis d'être malade, en plus il faut supporter la pression de tous les médias au sujet cette fête commerciale qui fait vendre des fleurs, des strings et des bijoux. Obligation d'être joyeux, d'être gentil, d'être généreux (qu'est-ce qu'il t'a offert ton jules ?) et de bander. Finalement non, ne me souriez pas, vous me faites pitié avec votre petite histoire d'amour à deux balles qui va se terminer en queue de boudin avec un polichinelle dans le tiroir et un bouquet d'hématomes sur votre corps ! Sans rancune, bien à vous ! Gontran de la chambre 6.

Le 17 mai 2011 à 08:15

Soubrette

Que Dominique Strauss Kahn ait droit à la présomption d’innocence face aux accusations gravissimes portées à son encontre, c’est normal, et légal. Et même, c’est sain. Mais que la femme de ménage qui l’incrimine n’ait, elle, pas droit à la présomption du traumatisme subi, là il faut qu’on m’explique. Depuis dimanche, pas un mot sur elle dans les médias français, ou dans la bouche de nos politiques (à l’exception notable de Jean-Luc Mélenchon) sollicités en boucle sur ce qui est d’ores et déjà devenu « l’affaire DSK ». Pourquoi ? Si les faits qu’elle reproche au patron du FMI sont avérés, ne peut-on pas légitimement supposer que cette femme souffre des conséquences d’une telle agression ? Ne peut-on avoir une pensée pour elle, sans pour autant tirer à boulets rouges sur son agresseur supposé ? Certes ils ne sont que deux à connaître la vérité, mais pourquoi parler toujours de lui, jamais d’elle ? Pourquoi la tenir à l’écart de nos colonnes médiatiques comme on le ferait d’une maladie honteuse ? D’ici à ce qu’on retombe dans les travers habituels dès lors qu’il y a viol ou soupçon de viol, sur l’air de : « elle l’a cherché, elle l’a piégé », il n’y a qu’un pas. Espérons qu’il ne sera pas franchi, avant que la lumière ne soit faite sur cette lamentable histoire. Gageons que si elle n’était pas femme de ménage mais femme de pouvoir et/ou d’argent, nos journalistes et politiques nationaux se souviendraient qu’elle existe et que derrière sa plainte se cache un être humain, qui ment peut-être mais qui peut-être aussi dit la vérité. Mais elle est soubrette, et la France s’en fout. Car il ne fait pas bon être pauvre et sans grade dans notre beau pays. On le savait. Mais ça va mieux (du moins moi je vais mieux) en l’écrivant.

Le 7 décembre 2012 à 08:41

Sperme de mammouth congelé

Histoires d'os 36

Professeur de zoologie à l'université de Kagoshima, Kazufumi Goto caresse un grand rêve un peu fou : celui de ressusciter le mammouth, ce géant poilu de l'ère glaciaire.   L'idée est assez simple. Pour ne pas dire assez simpliste. Et du point de vue technique, elle peut se comparer à une procréation assistée. Il suffit d'aller dénicher dans le permafrost de Sibérie quelque bel étalon congelé, de prélever gentiment un échantillon de son sperme et d'en féconder in vitro des ovules d'éléphante. Dame nature fera le reste, si elle veut bien se montrer un tantinet coopérative et dans une bonne vingtaine de mois, les caméras du monde entier filmeront la naissance d'un adorable mammouphanteau qui fera la fierté et la gloire de son géniteur japonais.   Du point de vue génétique, le projet semble réalistes. Mammouths et éléphants sont des cousins germains d'Afrique et de Sibérie et partagent un ancêtreéteint depuis cinq millions d'années. Ils sont donc aussi proches que la jument peut l'être de l'âne ou la tigresse du lion. Et le professeur Goto n'a t-il pas réussi, il y a quelques années, de féconder une vache vivante avec du sperme de taureau mort ?   Mais déjà des esprits goguenards ricanent. Ils proclament avec suffisance qu'au terme de plus de 10 000 ans, il semble exclu de retrouver de la semence de mammouth en bon état de conservation. Il paraîtrait que le permafrost soit un médiocre congélateur comparé à l'azote liquide de nos laboratoires. Mais qu'en pense l'éventuel papa, lui qui se gèle les testicules en attendant de se reproduire ?

Le 21 février 2011 à 10:57

La wrinkle pride

Conseil beauté : faites l'amour

C'est comme la gay pride, mais pour les ridés, puisqu'on n'y peut rien non plus. Donc pourquoi pas un défilé intitulé "la fierté des rides" ? Horreur ? Oui, horreur, je suis d'accord. Je préfèrerais me défiler. Cette idée m'est venue en voyant l'autre jour à la télé le pape de la chirurgie, Ohana, prénom Sydney, pratiquer des injections de botox à une jeune femme de 28 ans car pour son image professionnelle, il lui fallait faire disparaître de vilaines traces de fatigue.Deux choses :1/ Ça m'étonnerait que le pape Ohana-in-excelsis-Deo s'abaisse à piquer lui-même le bétail, au prix où il facture ses interventions ! Mais là, il y avait la télé, il était important pour sa promo qu'il y parût en clair et pas en off.2/ Se faire botoxer à 28 ans ! Il eût mieux valu que cette jeune femme qui n'était pas du tout moche se fît pénétrer non par une seringue, mais par un organe un peu plus joyeux activé par l'amour d'un mec ou d'une nana dans le but de lui faire plaisir, donc de la dérider. Cela s'appelle acte sexuel, en principe c'est gratuit, on peut en abuser, ça détend, ça fait chanter le regard, ça met du rose aux joues, ça rend belle. Et après tout, s'il se produit de petits bâillements le lendemain, cela rend les yeux plus brillants. Et Sydney Ohana peut aller se rhabiller. Heu, je ne suis pas sûre qu'il se déshabille devant ses patientes, enfin je l'espère pour elles !dessin © dominiquecozette

Le 31 mai 2014 à 08:37

Le Professeur Pascal répond à vos questions

Peut-on jouer au docteur le dimanche ?

NON. Pas encore, du moins. Le Ministère de la Santé est en train de préparer un décret qui légalisera bientôt cette pratique dominicale, jours fériés inclus. Il faut dire que, en dehors du PMU, il n’est pas facile de trouver un médecin disponible le dimanche : les uns sortent d’une nuit de garde éprouvante, les autres sont partis jouer au golf avec leurs potes dentistes. Il vaut mieux ne pas tomber malade ce jour-là, ou se retenir très fort pour ne pas l’être, ce qui est problématique quand on n’a qu’un baromètre de salon pour prendre sa température. Bientôt, grâce au nouveau décret, on pourra se délivrer une ordonnance de Lexomil comme un grand, soigner son chien atteint de psoriasis et, le cas échéant, empoisonner sa belle-mère envahissante (mais le Lexomil ne suffit pas). D’après le Ministère, il sera même possible d’apposer une plaque sur sa maison ce jour-là : M. Machin, médecin du dimanche, reçoit sans RDV. Pour être médecin du dimanche, il ne sera pas nécessaire de s’appeler Diafoirus ou d’avoir un CAP de chaudronnerie : il suffira de consulter le Vidal pour trouver le bon médicament, sauf dans les cas de maladies incurables comme la peste bubonique ou la poussée frontiste dans le nord-ouest. D’ores et déjà, de nombreuses familles s’enthousiasment à l’idée de la parution de ce décret. Maman va pouvoir jouer à l’infirmière avec papa ; mais si papa travaille ce jour-là, elle pourra toujours se rabattre sur le voisin du dessus. Quant aux enfants, leur curiosité insatiable leur permettra de faire l’autopsie de leur cochon d’Inde préféré après l’avoir plongé dans l’eau bouillante assaisonnée d’aromates. Notons quand même qu’il sera interdit de procéder à une amputation, si le patient n’est pas d’accord. Enfin, pour ceux qui veulent donner leur corps à la médecine, il faudra attendre le lundi, jour d’ouverture des universités.

Le 25 décembre 2013 à 08:54

Noël au bal con

On m'avait demandé une chronique riche en esprit de Noël. J'étais là, penché sur ma planche à chronique, soucieux, angoissé. L'esprit de Noël. Soit je critique la commercialisation et les blagues de l'oncle Roger après trois verres, c'est une plate-forme dédiée au rire de résistance ici, que diable, et je tombe dans les clichés. Soit au contraire, je parle de la joie qui illumine les cœurs des enfants quand la nature a revêtu son blanc manteau, et je tombe dans les clichés. Que faire ?, me disais-je, quand soudain, l'esprit de Noël m'est apparu. Je ne l'ai pas reconnu tout de suite, parce qu'il était en slip.   - Salut mec, grimpe sur mon dos, je vais te montrer un truc, tu vas kiffer sa race », me dit-il tout de go.- Ouais, ouais, je connais la combine, tu vas m'emmener voir les Noëls d'antan, les Noëls futurs et à la fin, y aura une morale. Tout le monde sait ça. #OLD. »- Pas du tout, tu m'as pris pour Dickens ou quoi ? »- Dickens ? »- Bah le mec qui a écrit le conte de Noël avec les esprits et tout. »- C'est pas l'oncle Picsou ? »   Bon. Il m'a expliqué que les excursions dans les Noëls passés, ça ne se faisait plus trop, parce que ça créait des drames familiaux (« Quoi ? Maman, tu nous avais toujours affirmé « Nous, à Noël, tout ce qu'on avait, c'était une orange et on ne se plaignait pas » et que vois-je ? Noël 1957, deux oranges ! Je suis outré et je vais donc me plaindre rétrospectivement. Je ne suis pas très content de cet ours reçu en 1982 alors que j'avais expressément stipulé dans ma lettre au père Noël « Pas de putain d'ours cette année ! ») et que les excursions dans les Noëls futurs, ça se faisait plus trop, parce que Noël, dans le futur, ça ne marche plus tellement depuis que les extrémistes athéistes ont réussi à faire rebaptiser « Fête du sapin et des boules ».   Là, je lui ai dit d'aller droit au but, parce que je n'avais que 1500 signes à disposition et que j'approchais des 1515, ce qui n'est jamais rassurant pour un Suisse, et il m'a répondu « allons allons, c'est Noël, tu peux bien dépasser pour une fois ».   Il m'a donc emmené voir l'esprit de Noël Gallagher, ancien chanteur d'Oasis devenu chanteur de Banga suite à un drame familial, et ça n'a pas été facile de le retrouver, il l'avait perdu, puis l'esprit de Noël Mamère, ancien présentateur télé devenu maire pour qu'on arrête tous ces jeux de mots avec son nom (ça n'a pas marché), puis l'esprit de Noël Godin, qui est mon idole, puis l'esprit de Léon Noël, qui habitait la route qui monte vers la forêt, au village, à l'époque, mais on ne l'aimait pas trop (je n'ai jamais su pourquoi), malgré son nom palindromique.   Il m'a demandé si je voyais où il voulait en venir, j'ai répondu non, il a pris sa tête entre ses mains, je lui ai répondu que c'était une attitude ridicule pour un esprit, il est parti boudeur, j'ai terminé ma chronique.   Bons baisers de Fort-de-France.

Le 12 juillet 2011 à 16:13

La radio d'info Klubradio résiste en chantant

Carte postale de Hongrie

En Hongrie l'autocrate Viktor Orban a muselé la presse d'une manière radicale : désormais journaux, télévisions et radios devront présenter un point de vue univoque, décalqué sur celui de l'agence de presse centrale – à sa botte.Mais Klubradio, une station d'info et de débats indépendante et très écoutée, résiste. Pour la museler, L'Autorité de répartition des fréquences vient de la contraindre à devenir musicale. Réplique immédiate de la station : les news en chantant.C'est la proposition qu'a faite à l'antenne Gyuri Kozma, caricaturiste politique, auteur d'une anthologie des cabarets hongrois, professeur de philosophie à l'université juive et vice-cantor dans une synagogue de Budapest.Klubradio : Tu proposes qu'on chante les news ?Gyuri Kozma (il chante) : Oui, il faut s'adapter à la situation politique Et si le gouvernement veut que Klubradio Devienne une station musicaleAlors il faut chanter au lieu de parler :Dans ce pays joyeuxLes membres de l'opposition joyeuseVont chanter joyeusementA l'heure des infos joyeusesKlubradio :Le pouvoir espère que Klubradio ne parviendra pas à respecter ces nouveaux quotas et qu'ensuite ils pourront fermer la station…Gyuri Kozma (chante) :Justement nous voilàOn va respecter leurs quotas!On peut très bien s'il le fautSe mettre à chanter les infos :Les Grecs vont se ramasser.Les Allemands seront détestés.Mais personne cette annéeNe quittera la zone Euro.Klubradio :Gyuri, peux-tu chanter la visite en Hongrie du chef du gouvernement chinois ?Gyuri Kozma (chante) :Josef Szajer et Gergely GulyasDeux députés membres de la majoritéOnt jugé inacceptable que l'OfficeDe l'immigration et de l'Identité NationaleAit convoqué tous les Tibétains de HongrieAvant la visite de la délégation de Pékin."La liberté de rassemblement est un droit primordial",Ont protesté les deux députés de la majoritéJosef Sajer et Gergely Gulyas.Klubradio :Et quelle a été la réaction de Viktor Orban après ça ?Gyuri Kozma (chante) :Viktor Orban a dit : "Bien sûr on peut manifester,  Mais je compte sur…"Klubradio :Attends tu ne changes pas de mélodie ? C'est quand même Orban qui parle !Gyuri Kozma (chante) :Est-ce que les présentateurs changent de ton quand ils citent des points de vue différents ? Moi je ne sais pas d'avance ce que je vais lire ! Mais bon pour toi je vais changer de tonalité…(il chante)"Bien sûr on peut manifester, Mais je compte sur les manifestantsLes objectifs de notre diplomatieNe doivent pas être compromis!"A dit au Parlement Viktor Orban Avant de la visite de la délégation de Pékin"On peut exprimer ses opinionsSans faire de scandale ni mettre le boxonCar la Hongrie a besoin de ces relations"A dit au Parlement Viktor Orban"Ces rencontres au sommetNe peuvent en aucun cas être dérangées"En collaboration avec notre chroniqueur de Gyugy (Hongrie) Janos Xantus

Le 6 mars 2012 à 07:29

Télé-réalité

Aujourd’hui j’ai jugé un dîner auquel je n’étais pas invité. J’ai casté sans concession un môme sans tête, une unique mèche de cheveux lui barrant les yeux, vraisemblablement émasculé, en train de se dandiner sur ce qui est paraît-il de la musique. J’ai applaudi un tour de magie raté, faut encourager les bonnes volontés. J’ai été ému par un couple de jeunes mariés, la robe est offerte par la publicité. J’ai plaint un futur chef confondant à la découpe ses doigts et une carotte. J’ai récuré un appartement ressemblant à un centre d’élevage pour acariens et autres champignons non identifiés. J’ai entendu une mère pleurer en parlant de son fils drogué, et pleurer parce qu’il se désintoxiquait. J’ai vu des couples se former, assis sur un tracteur sous le regard enjoué des vaches et des moutons qui les entourent. Les vaches se nourrissent au bonheur. J’ai entendu des voisins se déchirer pour une conduite d’eau bouchée. J’ai soutenu un étudiant dans sa recherche de studio. J’ai vendu un appartement après l’avoir entièrement refait. J’ai déplacé une cuisine, fait de l’enduit, marouflé des dizaines de rouleaux de papier.  J’ai vidé un grenier et mis aux enchères des casseroles en cuivre – ou presque. J’ai été obèse. J’en ai profité pour me faire opérer. J’ai testé de nouvelles prothèses et analysé les conséquences d’une liposuccion. J’ai fait une enquête exclusive sans qu’elle soit capitale. Rien n’est interdit quand on zone. Aujourd’hui j’ai regardé M6. Demain je me repose.

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