Charlie Poppins
Publié le 17/04/2015

Schéma comportemental d'un utilisateur Youtube


 d'un père peintre et d'une mère poétesse, le petit Charlie ne rêvera que d'une seule chose : être chercheur en biologie moléculaire. Après quinze années d'études supérieures couronnées de succès, la pression familiale est trop forte pour le jeune homme, vivement encouragé à trouver un « métier plus sérieux ». Il réintégrera le schéma familial la mort dans l'âme. Depuis, il dessine des « mickey ». 

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Le 12 juillet 2015 à 12:16

Mon gynécologue

Une fois une femme m’a quitté quand elle s’est rendu compte que nous avions le même gynécologue.Cela fait des années que je vais voir un gynécologue.Il y a quelque chose de très doux chez un gynécologue. J’aime comme il pose sa main sur mon épaule et me prie de m’asseoir sur la banquette. Je trouve ça rassurant d’aller voir un médecin qui aime et respecte les femmes. Il ne va pas parler d’un stupide match de foot l’haleine chargée de bière. Il soutient le droit à la contraception et à l’avortement.Je n’aime pas les médecins généralistes. Ils vérifient votre tension et tapotent votre genou pour voir si vous fonctionnez bien. Vous pouvez parler, ils ne vous écoutent pas : ils interrogent votre corps. Et puis, un généraliste n’a choisi aucune spécialité, il prend toutes les maladies, tous les patients, sans distinction d’âge ou de sexe. C’est suspect. Ça me fait penser à ces restaurants où on peut manger du chili con carne, de la choucroute et du cassoulet. Ce n’est pas très bon signe. Les autres médecins spécialistes ne me plaisent pas plus. Vous imaginez un jeune étudiant en médecine qui se dit « je rêve de me spécialiser en phlébologie » ? Comment peut-on envisager de passer sa vie à soigner des veines ? Non, définitivement, la gynécologie est la seule spécialité valable. Personnellement, j’ai porté mon choix sur un gynécologue obstétricien. Un professionnel habitué aux nouveaux-nés saura prendre soin de moi. C’est vrai, le premier rendez-vous a été un peu tendu, mais rapidement il s’est pris d’affection pour moi. Je lui change les idées. Et je lui permets de réviser. La première fois que je me suis déshabillé devant lui, j’ai vu l’émotion dans son regard : il n’avait pas vu de corps d’homme depuis la fin de ses études. Il était fou de joie. Mon gynéco est devenu mon médecin-traitant. Je vais le voir dès que j’ai un rhume. J’en profite pour lui poser des questions sur les femmes. Il n’y a pas meilleure source de renseignements. Nous nous entendons à merveille, après tout nous avons la même passion.

Le 6 décembre 2010 à 07:23

Avis de recherche

Un homme de 38 ans, Christophe M., a disparu depuis lundi soir. Il semble qu’il ait quitté le domicile conjugal à la suite d’une altercation avec son épouse à qui il reprochait une certaine frigidité. L’homme semblerait s’être rendu ensuite chez son meilleur ami qui est actuellement absent pour plusieurs mois en raison d’une délocalisation de son entreprise en Arabie Saoudite. La femme de celui-ci déclare que Christophe M. lui a effectivement rendu visite dans la soirée de lundi mais qu’il l’a quittée vers deux heures du matin. Christophe M. a ensuite été aperçu au domicile de Monique G., secrétaire de l’entreprise qui l’emploie, où il n’est, semble-t-il resté que deux heures. « Il est venu chercher un certificat de travail » nous a déclaré Monique G qui l’a vu se diriger vers le pavillon de sa voisine, une femme célibataire, qu’il connaissait et que nous n’avons pu joindre. Un peu plus tard, une troupe de majorettes nous révèle que Christophe M. s’est rendu à leur local qu’il a quitté plusieurs heures plus tard en annonçant qu’il comptait se rendre au foyer de jeunes filles de la rue voisine.  La dernière trace que l’on ait relevée de Christophe M. se situait aux alentours du bois de Boulogne où un témoin prétend l’avoir vu s’introduire successivement dans plusieurs camionnettes en stationnement. Depuis plus rien. La famille est anxieuse et lance un avis de recherche. Merci de bien vouloir rassurer une femme et des parents terriblement inquiets.

Le 30 juin 2014 à 12:00
Le 15 mars 2012 à 09:20
Le 19 juillet 2013 à 08:22

Cet été, j'ai fait un échange d'appartements...

« Cher monsieur Robertson, Si vous lisez ces lignes, c'est que la gardienne vous a remis les clés et que vous êtes installé dans notre appartement. Bienvenue à Paris ! Nous vous souhaitons un agréable séjour. Merci d'arroser les plantes vertes tous les deux jours. Le liseria scapulata du salon est particulièrement fragile. Si vous constatez qu'il perd ses feuilles, rajoutez dans l'eau d'arrosage une mesure et demi du produit phytosanitaire (emballage marron) qui se trouve en bas à droite dans le placard de la cuisine. Pour le chat, c'est une demie boîte le matin, une demie boîte le soir et une poignée de croquettes tous les trois jours. Veillez à ne pas dépasser ces quantités, c'est un animal qui a tendance à prendre du poids depuis qu'il a été opéré d'un fibrome. Le numéro du vétérinaire figure dans la liste affichée dans l'entrée. N'hésitez pas à consulter en cas de vomissements ou de diarrhée. Et pensez à vider régulièrement sa litière (celle du chat ! ?) c'est un animal très maniaque capable de vengeances inattendues. La porte de la chambre du fond est fermée à clé. Ne vous inquiétez pas si vous entendez des bruits, ce n'est pas un fantôme ( ? ), c'est ma belle-mère impotente qui habite cette pièce. Soyez tranquille, elle dispose de tout ce qui lui est nécessaire en terme de confort et d'hygiène : toilettes, eau courante, stock de conserves et de surgelés qu'elle peut réchauffer avec son micro-ondes. Elle ne vous dérangera pas, nous lui avons fait la leçon. Si toutefois, vous l'entendiez crier ou gémir, ignorez-là, elle est très comédienne. De toute manière elle ne comprend pas votre langue. »

Le 16 avril 2013 à 10:06

Accidents domestiques : vers l'interdiction de la dernière marche des escaliers ?

Chaque année, les accidents domestiques font des milliers de morts et de blessés en France. Pour s’attaquer à ce problème de front, le gouvernement a demandé une étude d’urgence. Remise au Premier ministre ce jour, elle recommande l’interdiction de la dernière marche dans tous les nouveaux escalierset une vérification de tous les anciens escaliers. Une mesure qui suscite beaucoup de commentaires à droite comme à gauche. Cette matinée d’octobre, Luc s’en souviendra toute sa vie. Alors qu’il descend l’escalier qui mène à son hall d’immeuble, il rate la dernière marche. Le verdict est sans appel, une méchante foulure de la cheville. Mais cela aurait pu être plus grave. « Il m’est arrivé ce qui arrive à bon nombre de personnes au quotidien. J’ai raté la dernière marche. Je m’en tire à bon compte ». Chaque jour, ce genre d’accident domestique se produit partout en France, avec des conséquences parfois plus graves. Face à ce phénomène, le gouvernement a demandé un rapport destiné à mettre fin ou mieux prévenir ce risque d’accident. Parmi les choix retenus, celui de la suppression de la dernière marche des escaliers. « Dans plus de 85% des accidents constatés, c’est la dernière marche de l’escalier qui apparaît comme responsable direct. » affirme le rapport. La suppression de cette marche réduirait les accidents de deux tiers, toujours selon l’étude. « L’avantage est que vous n’avez plus à vous soucier de cette dernière marche, qui parfois surprend. Car souvent, et c’est le souci, après la dernière marche, il n’y a plus de marche. Le cerveau qui gère les informations cherche une marche après la dernière. Et c’est ce qui provoque les accidents ». Le rapport préconise que les nouveaux escaliers installés en France ne soient plus munis de dernière marche et recommande une inspection de tous les autres escaliers. « C’est une mesure démagogique et totalement irresponsable de demander d’inspecter les millions d’escaliers en France » affirme-t-on à droite. À gauche, certains s’interrogent sur la pertinence de l’étude, comme plusieurs députés écologistes qui affirment : « Supprimer la dernière marche est bien mais les statistiques montrent que les accidents arrivent dans les trois dernières marches, nous demandons donc plus d’audace au gouvernement ». Le Gorafi Illustration: EricVega/iStock

Le 25 juin 2013 à 09:04

La Sécurité routière veut encadrer le port de la frange au volant

Un effet de mode qui s’avère particulièrement pervers. Selon les statistiques présentées aujourd’hui, le port de la frange au volant aurait causé plus de 5% des accidents de la route l’année passée. Et contrairement à ce que laissent penser les expressions machistes et sexistes sur les femmes et la conduite, les hommes sont tout aussi concernés que les femmes par cette mesure. Reportage. C’était un samedi ordinaire pour Isabelle (*). Elle sort de chez le coiffeur et prend sa voiture pour rentrer chez elle. Soudain, le trou noir. « J’ai réalisé que je n’y voyais plus rien du tout. Et quelques secondes plus tard, c’était l’accident ». La voiture d’ Isabelle percute plusieurs voitures en stationnement, fort heureusement, sans blessures graves. Pour Isabelle, il apparaît clairement, elle en est même certaine, que c’est la frange qu’elle venait de se faire faire chez le coiffeur qui a causé l’accident. « Elle était trop longue. Quand je me suis assise, cela a créé comme un rideau opaque, tout était sombre devant moi, je ne voyais plus mes mains ni le volant » raconte-t-elle. Des témoignages de la sorte, la Sécurité routière en dénombre plusieurs centaines.  Ceux de jeunes femmes, qui, succombant à une mode capillaire, ont bien failli perdre la vie dans des accidents de la circulation. « Selon nos statistiques, 5% des accidents de la route en 2012 sont liés à des ports de frange non réglementaires. Tout se déroule en quelques secondes : la conductrice ne voit plus rien, elle perd immédiatement le contrôle de son véhicule ». Pour Céline Montclair, auteure du rapport qui met en cause la frange, il faut mettre en place de nouvelles réglementations avant  que d’autres accidents plus graves se produisent. « Toutes les conductrices sont concernées. Mesdames, ne mettez pas votre vie en jeu. Aujourd’hui nous constatons cela chez les automobilistes, mais dans un avenir proche, d’autres catégories socioprofessionnelles pourraient être touchées, comme les conductrices de train ou les pilotes d’avion ». Le rapport propose donc une réduction de la taille maximale de la frange et met en garde non seulement les jeunes femmes mais aussi les hommes, de plus en plus tentés par cette mode. « Les statistiques font mentir les expressions sexistes sur les femmes au volant : elles sont prudentes. Et nous avons constaté qu’il y avait plusieurs hommes parmi les victimes de frange au volant. ». Selon elle, il s’agit de cas isolés, mais il faut prendre la chose au sérieux. « Cette coiffure a été popularisée par le chanteur Justin Bieber et hélas, les jeunes douchebags ne se rendent pas compte qu’ils sont non seulement ridicules mais en plus dangereux » affirme aussi le rapport. (*) le prénom a été modifié Le Gorafi Photo: iStock/IsaacLKoval

Le 29 avril 2010 à 18:35

Damien Glez

Dessinateurs et caricaturistes du monde entier (3)

Parfois, pour se défendre, rien ne vaut un bon dictionnaire. Non pour balancer un pavé de 3,2 kilos à la tête de son adversaire –quoique- mais pour éviter la prison au titre d’offense au chef de l’Etat. Convoqué, en juillet 2006, par la justice pour un dessin représentant Blaise Compaoré, le président burkinabé, en footballeur (« je suis un bon buteur, je bute beaucoup ») Damien Glez, directeur de publication du Journal du jeudi, un hebdomadaire satirique communément appelé JJ au Burkina Faso, a dû sortir son thésaurus et argumenté sur la définition du verbe « buter » afin de ne pas se retrouver sur la touche. « Les subterfuges pour contourner la ‘’censure’’ sont ceux que la satire nous offre : les détours verbaux, difficilement attaquables devant la justice, et les biais graphiques parmi lesquels les ombres "disant" ce qu'on ne peut représenter qu'en filigrane », témoigne ce dessinateur-éditorialiste de 43 ans au parcours atypique. Né à Nancy, diplômé d’une grande école, il est devenu citoyen burkinabé après avoir effectué son service militaire comme coopérant. Une vraie histoire d’amour pour ce pays et le dessin de presse qui, en Afrique plus qu’ailleurs, contribue avec vitalité et insolence à la culture démocratique et sert de moyen d’information à la population. « Nous exerçons dans un cadre institutionnel plutôt satisfaisant », estime Damien Glez, rappelant toutefois que l’ancien collaborateur de JJ, le journaliste Norbert Zongo a été tué en 1998 vraisemblablement pour des motifs politiques. Le tollé populaire soulevé par son assassinat a servi de leçon. « L'abus de pouvoir laisse peu à peu la place à la régulation du Conseil supérieur de la Communication. » Cette instance n’est intervenue qu’une fois, à la vue d’une illustration d’une affaire de « magie noire » selon laquelle certains individus détenaient le pouvoir de faire disparaître le sexe des personnes auxquels ils serraient la main. Difficile, dans ce cas, de ne pas montrer les organes génitaux. Or, au Burkina Faso, « les sujets les plus épineux sont le sexe en raison de la très prude culture sahélienne et la religion », raconte le caricaturiste qui collabore, par ailleurs, à de nombreux titres de presse, aussi bien en Afrique, en Europe qu’aux Etats-Unis. Deux de ses dessins ont été boycottés la même semaine pour hypersensibilité religieuse, l’un sur la charia en Somalie destiné à un journal panafricain, l’autre sur Benoît XVI commandé par un magazine italien. Qu’importe. Concernant le petit monde de l’au-delà, Damien Glez s’en donne à cœur joie avec Divine Comédie (www.glez.org), son comic strip qui met en scène Lord, un rabat-joie chenu, et Pete, l’espiègle gardien du Paradis et gestionnaire des conflits de ses pensionnaires. Pas de doute, Damien Glez vise juste. En matière de dessin, sa maîtrise du lob, sa technique du coup franc font de lui un redoutable… buteur.

Le 21 février 2011 à 10:57

La wrinkle pride

Conseil beauté : faites l'amour

C'est comme la gay pride, mais pour les ridés, puisqu'on n'y peut rien non plus. Donc pourquoi pas un défilé intitulé "la fierté des rides" ? Horreur ? Oui, horreur, je suis d'accord. Je préfèrerais me défiler. Cette idée m'est venue en voyant l'autre jour à la télé le pape de la chirurgie, Ohana, prénom Sydney, pratiquer des injections de botox à une jeune femme de 28 ans car pour son image professionnelle, il lui fallait faire disparaître de vilaines traces de fatigue.Deux choses :1/ Ça m'étonnerait que le pape Ohana-in-excelsis-Deo s'abaisse à piquer lui-même le bétail, au prix où il facture ses interventions ! Mais là, il y avait la télé, il était important pour sa promo qu'il y parût en clair et pas en off.2/ Se faire botoxer à 28 ans ! Il eût mieux valu que cette jeune femme qui n'était pas du tout moche se fît pénétrer non par une seringue, mais par un organe un peu plus joyeux activé par l'amour d'un mec ou d'une nana dans le but de lui faire plaisir, donc de la dérider. Cela s'appelle acte sexuel, en principe c'est gratuit, on peut en abuser, ça détend, ça fait chanter le regard, ça met du rose aux joues, ça rend belle. Et après tout, s'il se produit de petits bâillements le lendemain, cela rend les yeux plus brillants. Et Sydney Ohana peut aller se rhabiller. Heu, je ne suis pas sûre qu'il se déshabille devant ses patientes, enfin je l'espère pour elles !dessin © dominiquecozette

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