Service Rond-Point
Publié le 30/10/2010

Frédéric Mitterrand patron de bistrot, c'était hier à la télé et là tout de suite


On peut être ministre et fréquenter le Café du Commerce, la preuve par cinq

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Frédéric Mitterrand en patron de café
Dans un court extrait, via le site du Nouvel Obs, du film de Jean-Michel Ribes, "L'Aventure du Théâtre du Rond-Point : audace joyeuse et rire de résistance", qui a été diffusé hier soir sur France 2. C'est désormais une scène d'anthologie, à consommer sans modération.
Au casting, Frédéric Mitterrand, dit Frédo, Catherine Tasca, Christophe Girard, Christine Albanel, Jean-Jacques Aillagon, et Renaud Donnedieu de Vabres. Ils sont, ont été ou seront (?) ministres de la Culture, et se sont prêtés au jeu foutraque du grand manitou du Rond-Point. Ventscontraires.net vous propose de revoir cette scène, extraite de  deux heures de théâtre à la télé (oui, c'est possible), où l'on a croisé Pippo Delbono, Buffo, Pierre Arditi, une kyrielle d'auteurs maison, où l'on a visité les coulisses et les cuisines du théâtre, où l'on s'est souvenu des émotions passées et à venir, et bien d'autres aventures aussi joyeuses qu'audacieuses, donc.
La rédaction de Vents Contraires se met en quatre pour résoudre les grandes énigmes du moment, vous offrir cadeaux & conseils, poser les questions qui vous préoccupent et y répondre à votre place. Bref le Service Rond-Point vous prodigue le service irréprochable auquel vous avez droit. 

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Frédéric Mitterrand

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Le 25 juin 2010 à 16:07

Les Festivals recommandés par ventscontraires.net

Tout ceci est absolument véridique

Si, ayant suivi l'avis de Jean-Loup Chiflet, vous passez l'été replié loin des festivals et que soudain la démangeaison culturelle vous reprenait, voici un florilège de festivals triés sur le volet par la rédaction de ventscontraires.net :Enghien a son festival de la carte postale. Rouen le festival de la Brouette. Louiseville celui de la Galette. Les journées de la Harpe sont à Arles. Le festival de la Photo de Montagne est à Pralognan. Le festival de la Voix au Pays de Dieulefit. Le festival de la Parole de Dieu au Parc des Expositions de Caen. Le festival national des Robots à Mantes-la-Jolie. Et celui des Fées à Saint-Pierre-en-Vaux. Il y a festival de la 111ème Rosière de Pessac. Il y a le festival de la caricature « Les Humouroïdes » à Corcoué sur Logne. Tauxigny a le festival de la Contemplation. Condom a le festival de Bandas. Le Val d’Argent celui de la Soupe. Sans oublier le festival international de Montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu.Sainte Enimie en Lozère a la BD médiévale et pseudo-médiévale. L'Université Nice Sophia Antipolis a le festival de la Quatrième dimension. Paris a son festival du Thé. L’île de Groix le festival international du Film insulaire. Le festival du Mot est à la Charité sur Loire. Les Globe-trotters à Massy. Les Jeunes Auteurs à Saint Geoirs. Le festival des Carnets à Brest. Et si rien de tout cela ne vous attire, ou si vous ne n'avez pas le cœur de sortir du bled où vous avez votre tanière, pourquoi ne pas y lancer vous-même votre propre festival ? Besoin d'une idée ? Lancez le festival le plus bref de France et du monde – il ne durerait que quelques minutes ou secondes – nommez-le "festival du B.R.E.F." (Brèves Rencontres sur l’Expression Fragmentaire), appelez sans attendre le maire du coin...

Le 11 juin 2014 à 15:11

LETTRE OUVERTE AU PUBLIC (TENTATIVE D'EXPLICATION)

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,Nous sommes des artistes, interprètes et techniciens. Nous sommes affiliés au régime particulier de l’assurance chômage des intermittents du spectacle, c'est-à-dire qu'il nous est possible, selon un certain nombre d'heures travaillées dans l’année, de percevoir une indemnité de chômage. C'est le droit de tout salarié. Il s'agit d’un régime spécifique, mais non d'un régime de « privilégiés ». Les professionnels du spectacle cotisent pour le régime général. Tout salarié doit pouvoir bénéficier des indemnités de chômage à partir d'un certain nombre d'heures travaillées. Pour les intermittents, ces heures travaillées sont discontinues. Il a fallu inventer un mode de calcul spécial. Les intermittents en majorité sont favorables à une réforme de leur système. Mais les propositions portées depuis 2003 par un comité de suivi composé de professionnels et de parlementaires n'ont pas été examinées. Certains abus constants d'employeurs comme les sociétés de production ou de diffusion audiovisuelles, notamment celles du service public, et nombre d'inégalités remarquables ont conduit à une réforme indispensable de ce statut. Mais l'accord dit du 22 mars, que le ministère du travail devrait signer à la fin du mois de juin, privilégierait s'il venait à voir le jour les intermittents qui travaillent beaucoup et pénaliserait les plus précaires. Le travail nécessairement discontinu des intermittents impose un régime mutualisé, il appelle une solidarité à laquelle le Medef et les syndicats non représentatifs des métiers de la culture s’opposent. C'est pourquoi les intermittents aujourd’hui se mobilisent, face au Medef principalement dont les calculs et les propositions restent étrangères en tous points aux préoccupations et aux pratiques de nos métiers, et aux intérêts fondamentaux de la politique culturelle de notre pays dont on sait la capacité de rayonnement international et les retombées économiques positives.Les intermittents exigent le non-agrément de l’accord du 22 mars. Aujourd'hui, nous ne nous exprimons pas par la grève car notre action ne connaîtrait pas l'impact de celles menées par nos camarades dans ces lieux de vastes rassemblements que sont les festivals. Mais nous sommes en tous points solidaires des grévistes et des manifestants, intermittents, artistes ou techniciens du spectacle, dont l'activité et l'existence professionnelle sont simplement menacées, et avec elles (comme on l'a compris en 2003 à la suite l'annulation du festival de Montpellier, des Francofolies, du festival d'Avignon et de multiples manifestations festives et culturelles, et puisque c'est l'argument qui compte), tout un secteur économique d'une importance exceptionnelle alors que la culture est une source d'enrichissement pour la France supérieure à celle de la mode, du luxe, de l'industrie automobile ou de celle de l'armement*. *Pour comparer les derniers chiffres connus, l'Etat aura dépensé en faveur de la culture en 2011, 14 milliards d’euros. Mais la culture aura apporté au produit intérieur brut (le PIB est la production de richesses par les acteurs économiques internes au pays) 57,8 milliards. Soit l'équivalent de l'industrie alimentaire et de l'agriculture réunies, deux fois les recettes des télécommunications, sept fois celles de l'industrie automobile. Le seul spectacle vivant a augmenté la richesse de la France de 8,6 milliards. Si comme l'écrivait Proust, les artistes, "cette famille magnifique et lamentable", sont "le sel de la terre", ils sont aussi la mine d'or des comptes nationaux. (Ces chiffres émanent d’une étude conjointe sur l'apport de la culture à l'économie menée par le ministère de l'Économie et des Finances et le ministère de la Culture et de la Communication.) Jean-Michel Ribes, Pierre Notte, le Théâtre du Rond-Point sources :http://culturecommunication.gouv.fr/Presse/Communiques-de-presse/Etude- conjointe-sur-l-apport-de-la-culture-a-notre-economie-confiee-a-l-inspection- generale-des-finances-et-a-l-inspection-generale-des-affaires-culturelles-par-Pierre- Moscovici-ministre-de-l-Economie-et-des-Finances-et-Aurelie-Filippetti-ministre-de- la-Culture-et-de-la-Communicationhttp://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-culture-rapporte-sept-fois-plus- au-pib-de-la-france-que-l-automobile_1368593.htmlhttp://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140103trib000807739/la-culture- contribue-sept-fois-plus-au-pib-que-l-industrie-automobile.html

Le 22 avril 2010 à 14:43

3 salles

Ça c'est le Rond-Point

Une spectatrice quitte perturbée la grande salle du Rond-Point. En traversant le hall elle croise un ouvreur (ou un responsable de salle).  LA SPECTATRICE. – Vous avez trois salles ! C’est impossible, vraiment impossible !! L’OUVREUR. – Impossible ??!LA SPECTATRICE. – Bien sûr ! Quand je vais dans la première, au bout de trois minutes je me dis « pourquoi je ne suis pas dans la seconde ?… je suis sûre que le spectacle de la seconde est beaucoup mieux », et dès que je suis dans la seconde, je suis aussitôt traversée par l’envie d’aller dans la troisième où je suis sûre que ce qui se passe sur scène est beaucoup plus excitant.L’OUVREUR. – Madame, je crois que…LA SPECTATRICE (le coupant). – J’ai déjà vécu ça avec mon premier mari, un jour il m’a présenté son frère Paul, un grand gars tout blond et je me suis dit : « Tiens, il est peut-être plus…plus… », enfin vous voyez. Alors je l’ai épousé. Seulement Paul, deux mois après il m’a fait rencontrer son cousin Marc, un petit homme brun avec les yeux bleus et aussitôt j’ai ressenti qu’il était peut-être plus… plus… enfin vous voyez. Et à peine j’avais épousé Marc… (elle se prend la tête dans les mains) Non, croyez-moi, ce n’est pas drôle… Alors je me suis dit, allons au Théâtre du Rond-Point, ça va me changer les idées, et toc! il y a trois salles…pareil !!… je suis maudite ou quoi ? L’OUVREUR. – Je suis désolé Madame, vous voulez qu’on vous rembourse ? LA SPECTATRICE. – Non, mais peut-être vous pourriez me faire oublier. L’OUVREUR. – Oublier ? LA SPECTATRICE. – Qu’est-ce que vous faîtes ce soir ? On pourrait aller dîner ensemble parce que sincèrement je vous trouve plus… plus… L’OUVREUR. – Avec plaisir Madame, mais je ne suis pas sûr que ce soit la solution. LA SPECTATRICE. – Pourquoi ? L’OUVREUR. – La carte, Madame. LA SPECTATRICE. – La carte ? L’OUVREUR. – Du restaurant, Madame. Il n’y a rarement qu’un plat sur une carte de restaurant. LA SPECTATRICE. – C’est vrai !… Ma vie est un enfer. Effondrée elle se dirige vers la sortie.L’OUVREUR (la suivant, inquiet). – Où allez-vous Madame ? LA SPECTATRICE. – Comme d’habitude, me réfugier dans ma salle de bains. L’OUVREUR (inquiet). – Mais pourquoi ? LA SPECTATRICE. – Parce que figurez-vous que là au moins, dans ma salle de bains, il n’y a qu’une baignoire !! Elle quitte le théâtre en laissant l’ouvreur interdit. FIN

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