Jacques Attali : « Petites recettes pour rire de tout et même de l'avenir » - 2


Rire du communautarisme

      Partager la vidéo 

Autres épisodes :

> 1er épisode          > épisode suivant

"Rire, c’est dire le bonheur, même fugace, même paradoxal, même construit en réponse à une menace. Mais aussi résister, c’est rire. Rien n’est plus révolutionnaire que le rire d’un résistant devant le peloton d’exécution."

En 2008, Jacques Attali était l'invité de l'Université du Rond-Point consacrée au rire de résistance. Plutôt qu'une conférence sérieuse, il a choisi de distiller le meilleur de l'humour juif dans de savoureuses « petites recettes pour rire de tout et même de l'avenir ».

"Un pays heureux n'a pas besoin d'humour." Staline

Soyez les cancres du sérieux, faites voler en éclats de rire le bon goût et sa bonne conscience, en écoutant les cours, performances et autres conférences de progesseurs agrégés d'insolence et de cocasserie.

Avec France Culture et Tilder.

 

Partager ce billet :

À voir aussi

Le 26 mars 2013 à 09:11

Christian Salmon : Ces histoires qui nous gouvernent #5

Vies à vendre ou marchandises à vivre ?

> Premier épisode Dans sa conférence-performance "Ces histoires qui nous gouvernent", l'écrivain et journaliste Christian Salmon poursuit son salutaire travail d'analyse du story-telling. Dans cet extrait, il revient sur un récit édifiant mais fictif qui a joué un rôle décisif dans l'intervention américaine en Afghanistan et même au-delà. "Quoi de plus innocent et charmant qu’une histoire bien tournée ? Les histoires nous distraient et nous instruisent en nous faisant rêver. Désormais, avec la technique du storytelling, elles nous gouvernent et sont devenues un instrument de contrôle des opinions, une « arme de distraction massive ».L’entrée en guerre préventive contre l’Irak, le reality show au début du mandat de Sarkozy, sa métamorphose en capitaine courage face à la crise financière, l’épopée victorieuse de Barack Obama… Autant de fictions préparées dans le secret de war rooms où s’élabore le storytelling intégré. Christian Salmon nous propose un voyage dans les démocraties contaminées par l’hypermédiatisation, une exploration des mythes politiques à l’âge du néolibéralisme. Une traversée de la crédulité contemporaine. " Enregistré le 30 novembre 2012 dans la salle Topor du Théâtre du Rond-Point En partenariat avec Cinaps TV et Rue 89 Vous pouvez également retrouver le podcast audio complet de cette conférence-performance.

Le 16 septembre 2013 à 11:11

Avant la Conférence Berryer, les 12 secrétaires répondent

Sanjay Mirabeau, 12e secrétaire

Entre catch verbal et jeux du cirque, les 12 meilleurs avocats de leur génération s’affrontent et célèbrent le métier d’avocat dans une espèce de carnaval de l’esprit et de la parole. La Conférence Berryer se déroule habituellement à la Salle des Criées du Palais de Justice de Paris. Salvador Dali, Serge Gainsbourg, Catherine Deneuve y ont été invités. Au Rond-Point viendront Maître Eric Dupond-Moretti et Christophe Alévêque. Pour vous faire connaître les 12 protagonistes de ce grand oral désopilant, ventscontraires.net a interrogé chacun des 12 secrétaires du Barreau de Paris élus membres de la Conférence pour l'année 2013. Aujourd'hui le 12e secrétaire, Sanjay Mirabeau.   Quand avez-vous entendu parler pour la première fois de la Conférence Berryer ?Pour tout vous dire, c'est moi qui ai eu l'idée de cette Conférence quand j'étais  au collège "Joliot-Curie" à Nanterre, mais Pierre-Antoine Berryer était dans ma classe en 4ème et il m'a piqué le concept.  Une manière très personnelle de définir la Berryer ?Un spectacle où Chamfort (celui des maximes pas celui qui chante Manureva, que j'adore par ailleurs) rencontre Richard Pryor (autant celui du stand up que celui de Superman, il est vraiment bon dans Superman, Richard Pryor, cela dit !). Y a-t-il un avocat parmi vos prédécesseurs à la Conférence dont vous êtes fier d'avoir repris la place ? Oui, évidemment ! Et bien pour cette seule raison que c'est une belle personne. Tiens, j'en profite ici, pour lui faire un bisou.   Comment s'est passée votre première Berryer ?Elle n'était pas encore finie que j'avais déjà envie de recommencer. N'est-ce pas une perte de temps, du gâchis ? Finalement, que vous auront apporté ces conférences ?Quand s'offre à vous un espace de liberté absolue pour vous exprimer et que des spectateurs prennent du temps pour venir vous écouter, le véritable gâchis serait de ne pas comprendre que ces conférences sont l'un des derniers endroits où vous pouvez, le temps d'une soirée, essayer d'être pour les autres, un peu meilleur que ce que vous êtes. Laquelle/lequel de vos collègues à la Conférence est pour vous la/le plus indéfendable ? Pourquoi ?Nicolas Pottier, il n'est absolument pas responsable de ses actes ni de ses mots, il souffre d'une abolition chronique du discernement, il n'est d'ailleurs présent dans notre promotion que pour satisfaire les désirs sexuels des invités de la Conférence Berryer.    Imaginez une Berryer dans le métier des aiguilleurs du ciel.Top Gun ! Avec Nicolas Pottier dans le rôle de Tom Cruise et Christophe Alévêque ou bien Eric Dupond-Moretti dans le rôle de Kelly Mc Gillis...  Les 12 secrétaires de la Promotion 2013 : Alexandre Vermynck, Constance Debré, Nicolas Pottier, Thomas Klotz, Florian Lastelle, Victor Zagury, Marie-Pompéi Cullin, Guillaume Vitrich, Antoine Vey, Rémi Lorrain, Xavier Nogueras, Sanjay Mirabeau.

Le 5 septembre 2011 à 09:33

"René l'énervé", facétie musicale et opéra tumultueux

Entretien avec Jean-Michel Ribes #2

"Depuis 2007, j'éprouve un malaise qui ne diminue pas" dit Jean-Michel Ribes en parlant de notre gouvernement. Pour en finir avec cette nausée, il a décidé de la transformer en farce joyeuse : un opéra bouffe mis en musique par Reinhardt Wagner, qui débute le 7 septembre prochain au Théâtre du Rond-Point. Un éclat de rire de résistance "face à l'affaissement du langage, au dénigrement de l'esprit, à cette agitation immobile dont la médiocrité nous étouffe". René l’énervé est une pièce politique ? Quelle pièce ne l’est pas ! C’est une banalité de dire qu’il n’y a pas d’art sans subversion, ni de théâtre sans désir de chambardement. René, dans ce sens, est bien une pièce politique. C’est la réponse du berger à la bergère ! Puisque les politiques font du spectacle, il est bien normal que les hommes de spectacle fassent de la politique… Reconnaissez que depuis quelque temps, ils n’y vont pas de main morte ! Ils méritaient bien René l’énervé ! C’est un minimum !   Le poétique peut-être une voie de rédemption pour la politique ? René l’énervé n’est en rien une oeuvre documentaire, ni une tentative de reproduction exacte de notre actualité, c’est une bouffonnerie coloriée librement avec bonne et mauvaise foi, un conte sur le pouvoir et les clowneries de l’homme qui devient providentiel. Une sorte de ras-le-bol en chansons… Fable en rien manichéenne, puisqu’on y découvrira le double de René : deuxième lui-même, adversaire obstiné et résolu du premier.   Propos recueillis par Pierre Notte

Tous nos invités
Tous les dossiers

derniers podcasts

je m'abonne :   
La masterclass d'Elise Noiraud
Live • 16/04/2021
La masterclass de Patrick Timsit
Live • 16/04/2021
La masterclass de Lolita Chammah
Live • 16/04/2021
La masterclass de Tania de Montaigne
Live • 08/03/2021
La masterclass de Sara Giraudeau
Live • 08/03/2021
Tous les podcasts

ventscontraires sur Youtube

Découvrez la chaîne
La revue en ligne du Rond-Point
Auteurs maison   Vedettes etc.   Confs & Perfs   Archives   Tous les chroniqueurs
Les vidéos   Les sons   Les images   Les textes  Nous contacter   Presse
ventscontraires.net, revue en ligne, vous est proposée par le Théâtre du Rond-Point.
Site administré par
© 2014 - CC.Communication