Jacques Attali : quelques histoires sur l'avarice


« Petites recettes pour rire de tout et même de l'avenir » - 7

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> 1er épisode

"Rire, c’est dire le bonheur, même fugace, même paradoxal, même construit en réponse à une menace. Mais aussi résister, c’est rire. Rien n’est plus révolutionnaire que le rire d’un résistant devant le peloton d’exécution."

En 2008, Jacques Attali était l'invité de l'Université du Rond-Point consacrée au rire de résistance. Plutôt qu'une conférence sérieuse, il a choisi de distiller le meilleur de l'humour juif dans de savoureuses « petites recettes pour rire de tout et même de l'avenir ».

"Un pays heureux n'a pas besoin d'humour." Staline

Soyez les cancres du sérieux, faites voler en éclats de rire le bon goût et sa bonne conscience, en écoutant les cours, performances et autres conférences de progesseurs agrégés d'insolence et de cocasserie.

Avec France Culture et Tilder.

 

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Le 1 avril 2010

Edito

Bienvenue dans ventscontraires.net

Nous ouvrons une zone de turbulences et d’insolence issue du Théâtre du Rond-Point avec cette nouvelle revue en ligne orientée « rire de résistance ».De nombreux chroniqueurs ont  enfourché avec nous les vents contraires et je les en remercie : Noël Godin, Gérard Mordillat, Jérôme Prieur, David Foenkinos, Michel Onfray, Jean-Loup Chiflet, Marie Nimier, Pierre Notte, Jean-Michel Helvig, Macha Sery, Patrick Robine, Paul Fournel et l'Oulipo, Donatienne Michel-Dansac, Judith Perrignon, Sébastien Thiéry, Martin Page…Ils seront rejoints par bien d'autres, croisés au Rond-Point ou dans ses abords plus ou moins aériens, et peut-être, qui sait, bientôt par vous. Car si cette revue en ligne a renoncé aux très web.2 "commentaires des Internautes", j'appelle ici tous les talents à nous rejoindre, les proches, les lointains, les inconnus, les singuliers. Pour cela, il faut prendre le risque de nous proposer un article, une vidéo, une image ou un son, que nos deux rédacteurs en chef – Laure Albernhe et Jean-Daniel Magnin – retiendront ou non, car c'est bien le jeu d'une revue qui prévaudra sur ventscontraires.net :• proposez-nous une contribution courte (moins de 1500 signes), un clip (moins de 2’), un son ou une image commentés. • si elle est retenue par la rédaction, elle sera mise en ligne sur la « piste d’envol ».• après trois publications sur la piste d’envol, vous rejoignez les chroniqueurs réguliers de la revue.ventscontraires.net, vous l’aurez compris, se développera comme un réseau foutraque à géométrie variable et, nous l’espérons, exponentielle.Alors bienvenue, respirez, respirez encore avec nous ; venez rencontrer les artistes du Rond-Point, mais pas seulement ; entrez dans la 4e salle où nous programmons des curiosités inédites ; testez notre service Rond-Point... Et si le cœur vous en dit, lancez-vous sur notre Piste d'envol !

Le 22 février 2013 à 11:21

Jean-Charles Massera

Trousses de secours en période de crise

Samedi 23 février, l'écrivain Jean-Charles Massera est sur la scène de la salle Roland Topor et ouvre pour nous sa trousse de secours en période de crise. Pour ventscontraires.net, il accepte de répondre à quelques questions. La crise, c'est quoi ?C'est de ne pas trop savoir où on se projette, de ne pas savoir ce qu'on peut faire (éventuellement ensemble) pour être un peu plus et sous-vivre un peu moins… Si mes souvenirs sont bons ça s'appelle une crise de sens. Est-ce notre monde qui "part en sucette" ? Pour devenir quoi ? Pour aller où ?Disons qu'il ne cesse de s'améliorer depuis le Moyen Âge, mais qu'il a encore quelques problèmes dès qu'il s'agit de faire la différence entre la fin et les moyens. Il devient donc meilleur, mais a un peu de mal à passer l'âge de raison pragmatique. Cela dit, le fait de ne pas savoir où il va est plutôt une bonne chose, ça laisse la porte ouverte au travail. Dans "La Sorcière", Michelet disait que lutins et  fées n'étaient autres que les dieux de l'Antiquité réfugiés au Moyen Âge sous la jupe des bergères... Sommes-nous comme ces bergères, incrustés de grands idéaux du passé réduits à l'échelle de simples biens de consommation ?L'avantage des biens de consommation, c'est qu'apparemment ils nous occupent à autre chose qu'à faire la guerre. Là où la consommation n'est pas encore arrivée à notre stade, la guerre menace souvent. Donc gardons la consommation et les corps seront bien gardés. Reste que c'est pas avec ça qu'on va s'épanouir. Pas plus qu'avec des idéaux d'ailleurs (les idéaux ça nous rend trop petit(e)s). N'avons-nous d'autre horizon que d'être héroïquement lâches ?Esthétiquement, certainement (si l'art pouvait changer le monde, ça se saurait). Nous autres, "petits blancs hétéro occidentaux" comme vous l'écrivez, avons-nous encore envie de rire de nous-même ?Disons qu'après une journée de travail, ça détend, mais c'est un peu juste pour s'en sortir. Ce qu'il faudrait surtout là, c'est travailler à autre chose qu'à cette complaisance vis-à-vis de notre supposée incapacité à imaginer un autrement. Ce qui n'exclut pas le rire hein… Vous écrivez des livres, vous êtes en clip sur Internet, vos textes et votre voix sortent des hauts parleur radio, vous commencez à exposer dans des centres d'art et à réaliser des films. Qu'attendez-vous particulièrement de la scène de théâtre ?Des spectateurs (à qui Benoît Lambert et moi-même pourront refiler l'envie de s'inventer un peu de mieux-être et l'énergie nécessaire pour se bricoler les bons logiciels). Le théâtre ça permet de discuter de deux ou trois trucs assez urgents, de manière directe. Le but c'est qu'ensuite on rentre chez soi avec une furieuse envie de vivre mieux et la conviction que c'est possible en bossant un peu. Si vous deviez proposer une trousse de secours pour l'Europe, qu'y aurait-il dedans ?Beaucoup moins de mecs et beaucoup plus de nanas… surtout dans les programmations culturelles. Et tant que là-dessus on ne bougera pas, on ne pourra pas trop se la ramener en tant qu'outil critique du monde. > http://www.jean-charles-massera.com

Le 14 octobre 2010 à 07:18

Gaston Pawlowski (1874-1933)

Les cracks méconnus du rire de résistance

Fut à peu près tout ce qu'un homme à l'intelligence délicieuse, hors des petits commerces de la réalité et adepte des solutions imaginaires, put s'amuser à être. Docteur en droit, adorateur du vélo naissant et humoriste de génie, cet homme du monde, qui n'ignorait rien du char d'assaut et du sous-marin, fut critique dramatique, directeur de périodiques dont le célèbre Comedia, ami de Willy et d'Alphonse Allais. Il réalisa le premier des reportages aériens, son principal admirateur fut Marcel Duchamp qui, paraît-il, ne quittait jamais ses romans dont le célèbre Voyage au pays de la quatrième dimension où, avant Einstein, Pawlowski mettait en doute la réalité mathématique et faisait disparaître l'idée du “temps". Ses jubilatoires Inventions nouvelles et dernières nouveautés en font le précurseur des "objets introuvables" de Carelman, de L'Encyclopédie des farces et attrapes et des mystifications de Noël Arnaud et François Caradec, et des fiches bricolage du professeur Choron. Dans ce recueil de chroniques pataphysiciennes sans le savoir, où le "basset nettoyeur de rails" n'a rien à envier aux "rails en mou de veau" de Raymond Roussel, figurent notamment :– le mètre de poche ne mesurant que dix centimètres de long;– la baignoire à entrée latérale;– le boomerang français qui, pour éviter les risques d'accident, ne revient pas à celui qui l'a lancé;– la machine à sectionner les dentelures de timbre-poste;– le grain de beauté pour poules;– le maquillage des pommes ridées;– la chaussure-entonnoir pour écolier;– le képi courant d'air;– la limace chirurgicale.Illustration : Pawlowski, autoportraitArticle édité dans le catalogue Le Rire de résistance 2, BeauxArts éditions et Théâtre du Rond-Point

Le 22 mai 2010 à 15:05
Le 10 février 2014 à 13:13

Grand Magasin : D'orfèvre et de Cochon

Trousses de secours en période de crise, saison 2 : la crise du travail

Une conférence-performance de Pascale Murtin et François Hiffler (avec la participation exceptionnelle de Liviu-Adrien Dârgãu) Le travail ? Connais pas. « Nous ne sommes pas très bien placés, peut-être même très mal placés pour parler du travail, n'ayant à ce jour et après trente ans d'activité jamais travaillé. C'est précisément à ce titre que nous allons nous risquer à discourir quelques quarts d'heure sur le sujet, histoire de faire part de notre inexpérience en la matière. »Les performers Pascale Murtin et François Hiffler prétendent – en dépit et grâce à une méconnaissance quasi-totale du théâtre, de la danse et de la musique – réaliser les spectacles auxquels ils rêveraient d’assister. Et ça marche : leurs spectacles sont très réussis et les émeuvent. Depuis 1982 (avènement de Grand Magasin), leur ambition consiste à croire possible que d’autres partagent cet enthousiasme.Grand Magasin :Un beau jour, Pascale Murtin et François Hiffler, deux danseurs contemporains, décrètent que la danse est une discipline contre nature. Ils tournent le dos à leur formation classique et fondent en 1982 la Cie Grand Magasin, "une association de bons intérêts". Ensemble, ils ont créé une vingtaine de pièces, numéros et performances, s’adjoignant parfois les services de leurs amis (dont Bettina Atala de 2001 à 2010) : des spectacles sans costume, sans décor, ni prouesse technique, à la poésie parfois absurde... de drôles d’objets spectaculaires mariant humour et rhétorique.Leur manière de jouer des mots et de l’absurde, leurs créations intelligemment décalées leur ont valu des comparaisons avec Queneau, Tati ou encore de participer à l’exposition Dada organisée par le Centre Pompidou en 2005. Leur style au pragmatisme faussement naïf et à l’humour pince-sans-rire, c’est encore eux qui le définissent le mieux : fuite du spectaculaire, raréfaction des accessoires et des paroles, évacuation de la scénographie, répugnance à gesticuler, dégoût de l’illusionnisme. Conférences en auditorium, interventions en décor naturel, démonstrations dans une galerie d’art ou déploiements sur une scène de théâtre, il s’agit dans tous les cas de grand spectacle. Enregistré le 6 février 2014 dans la salle Roland Topor Théâtre du Rond-Point. Durée : 42:28 > les autres Trousses de secours dédiées au travail En partenariat avec Cinaps TV et Rue 89

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